On suit ce roman avec elle, l'histoire de cette photographe de guerre à la peau dure, de son histoire d'amour finie trop tôt.
C'est peut-être un peu facile, mais c'est exactement dans les mêmes conditions qu'Emmanuelle qu'il faudrait lire ce roman : dans un bus, qui va un peu n'importe où, finalement la destination importe peu, finir sa lecture à la terrasse d'un café. Profiter de la jolie plume de Valérie Zenatti, malgré ce récit qui ne restera pas dans les annales, et savourer la petite pirouette finale.
J'ai passé un bon moment, mais j'attendais sans doute trop de l'auteure pour ne pas être déçue par cette lecture que j'oublierai très vite. Il m'a manqué l'émotion, la vraie, celle qu'elle avait su si bien offrir dans Quand j'étais soldate, un roman jeunesse qui se passe en Israël et que j'aimerais conseiller à... environ la terre entière !