Rester en vie !
En santé comme en d'autres domaines:
Nos représentants élus DEVRAIENT NOUS PROTÉGER contre l'appétit des industriels... mais ils préfèrent se remplir les poches !
juil
28
2010
Par Suzanne Bissonnette
Voilà la grande question, une question qui commence à fatiguer pas mal de monde, en sourdine, alors que diverses fraudes sont portées à l’attention du public.
Pour commencer, il s’agit de nous faire croire que nous sommes malades. (Voir Disease mongering ou «Comment tailler des maladies sur mesure pour chaque médicament, pour les malades et les bien-portants».
Ensuite, on n’a aucune peine à nous faire avaler toutes sortes de molécules au sujet desquels, nous sommes si mal informés que c’est un vrai scandale. Abonnez-vous à la liste de diffusion de Santé-Canada pour connaître le volume de produit retirés ou dangereux.
En outre, une constatation bien simple: on a juste à regarder comment se portent les personnes qui prennent des tas de médicaments, me direz-vous qu’ils vont bien ?
Mais c’est une évidence ma chère ! Ceux qui prennent des médicaments le font justement parce qu’au départ ils ne vont pas bien.
Je vous l’accorde, certaines gens vont voir le médecin et prennent des médicaments parce qu’ils ne vont pas bien. Suivant le courant de l’ère «post-industrielle pro-chimique à tout va», ils font ce choix. Avouez cependant que d’autres ne le font pas. Vous en connaissez certainement, 80 ans, bon pied bon oeil, (certains fendent leur bois et travaillent au jardin) qui n’ont jamais pris de médicament. Hum ! j’connais des jeunes de la moitié cet âge avec un carnet de santé bien estampillé mais qui ne les suivraient pas une demi-journée.
Qu’il s’agisse de soigner son mal-être ou son tube digestif, il y en a pour qui la solution passe par autre chose que la psychiatrie ou la gastro-entérologie. La race humaine a tout de même traversé les âges, malgré les microbes, les pandémies, l’insalubrité…
Tout le monde ne va pas courir acheter des pilules au moindre bobo, n’en déplaise aux «revendeurs de drogue» estampillés «Canada Approved».
Il y a des gens qui se soignent, qui ne vont pas chez le docteur, qui ont pourtant eux aussi des douleurs comme tout le monde, des avertissements que le corps envoie pour réveiller son propriétaire qu’il est temps de faire attention à lui. Faire attention à son corps… qui a du temps pour ça ?
On travaille, on travaille encore, pour acheter toujours plus de pilules, ça va plus vite que de changer ses mauvaises habitudes, son alimentation, on n’a pas le goût de ce genre de sacrifice, on peut tout avoir, tout acheter, la santé en pilules… vraiment ? L’ILLUSION EN PILULES… et pourquoi pas ? tout a un prix, y’a toujours quelqu’un pour flairer la bonne affaire, les plus brillants (en attendant de finir sous les verrous) sont à la tête de fortunes colossales.
La fraude pharmaceutique n’en finit plus de grandir, nous avons besoin de nous éveiller collectivement à ce scandale avant qu’il ne soit trop tard pour sortir de la parade.
QUAND LES EX-EMPLOYÉS DÉNONCENT L’INDUSTRIE…
On en trouve quelques-un(e)s ici et là, qui ne supportent plus de travailler pour une industrie qui tue ses clients… à petits feux, comme de bien entendu, ce s’rait trop con de laisser passer la manne.
Écoutez cette femme (ou lisez la traduction française incrustée dans la vidéo), vous comprendrez pourquoi il faut dénoncer la fraude scientifique qui n’en finit plus de grandir jour après jour.
Gwen Olsen (Former Pharmaceutical Industry Rep.) veut dissiper le mythe qui veut que l’industrie pharmaceutique fait des affaires au niveau de la santé et de la guérison. Il s’agirait plutôt d’affaires de pathologies, d’entretien et de gestion de symptômes. Un peu moins reluisant déjà non ?
Sources et références pour cet article
- Pharmacritique - Comment tailler des maladies sur mesure pour chaque médicament, pour les malades et les bien-portants
pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/05/...