« Tout augmente, ma bonne dame ». Au-delà de l’expression, laissez-moi vous faire un compte-rendu de ma soirée du lundi soir. Une soirée « ciné », et je ne suis pas le seul à avoir l’idée.
Arrivé sur place, j’achète mon billet. Ne faisant partie d’aucune des cases ouvrant à réduction, je paye la séance 10.10 €. J’achète un ticket pour le Parking de ma voiture, 2.30 €. Histoire que la soirée soit conviviale, j’opte pour une boisson et une confiserie, 6.40 €.
Je rentre alors en salle, ayant acquitté, certes volontairement la somme de 18.80 €, soit en Francs, 123.32 Francs.
Imaginez un instant qu’à l’époque du Franc, vous ayez eu à débourser une telle somme ou à la réclamer à vos parents en sus d’un argent de poche difficilement conquis ! Non, vous n’imaginez pas et pourtant là aussi, ce n’est pas du cinéma.
Je pense naturellement aux classes moyennes qui n’ont ni aides, ni niches fiscales et je m’interroge. Oui, tout augmente, mais la qualité de vie, elle ?
Quant au film ? Très bien.