Souvent nous fermons l'article par "bonne journée et bonne
lecture !". Bonne journée, à tous et toutes, accessible, juste
politesse envers les autres. Bonne lecture. C'est une autre
paire de manches.
Alors que la mondialisation ouvre à tous la posibillité
d'accéder à la radio, à d'autres à la télévision, à Internet
à des médias qui véhiculent souvent la même image
sociétale. Celle de la société de consommation et de l'
uniformisation. Le livre ouvre l'espace des connaissances,
l'espace des idées. Ne prenons que le débat sur la planète
et son réchauffement. La culture coûte cher. Elle n'est pas
accessible par le plus grand nombre et encore moins dans
les pays en voie de développement.
La R.D.C. frappe le livre de droits d'entrées (taxes) de 35%
sur le prix des grossistes. Ajouté à cette taxe, le transport et la
marge à appliquer et faites les comptes.
La Représentation de la Communauté Française de Belgique
en fait son cheval de bataille. Le Centre Wallonie - Bruxelles
est le porte drapeau d"une action pour des livres accessibles
et l'ouverture de librairies dans la ville de Kinshasa. Voire d'
une librairie de référence mise en place par les différents
acteurs concernés, Ministères, Maisons d'Editions, Privés,
la distribution. La cheville ouvrière de cette action qui est
à la fois, économique et culturelle, est Madame Kathryn
Brahy, Représentante de Wallonie Bruxelles International.
Cliquez sur l'image pour accéder au site.
Quelques chiffres. Entre 6 et 7 millions d'habitants, pas une
seule librairie dans la ville. Sans politique du livre, sans une
législation en la matière de régulation des prix, l'accès restera
sans impact et seuls les nantis continueront à lire et avoir un
accès cher et coûteux à la culture.
L'ouverture sur les découvertes et la culture endogène ou
exogène devrait être une possibilité offerte au plus grand
nombre. Parce qu'il existe des écrivain(e)s congolais, et
d'autres qui écrivent sur le Congo. Parce qu'il existe des
maisons d'Editions mais qu'elles sont limités dans leur
sphère de rayonnement. Des initiatives sont de plus en
plus nécessaires.
Certes, le pouvoir d'achat ne permet pas aux kinois et kinoises
d'accéder directement à cette ouverture. Les établissements
scolaires allant du primaire à l'université pourraient dans d'
autres conditions avoir accès par des achats groupés et de
types communautaires. Et favoriser l'éclosion de centres
bibliothécaires dans des lieux rapprochés et accessibles
en dehors des Centres de la Gombe, CCF, et autres du
même standing et sans renier ce qui est fait à ce jour.
Une culture plus accessible moins élitiste, par le livre.
Dans les sociétés qui se sont élaborées autour de l'
écrit, le livre est un compagnon de route, de mémoire,
un patrimoine qui se véhicule au fil des pages et des
actes posés par l'humanité.
Le livre est un outils de savoir, de liberté et de lutte
pour la Paix. Péremptoire ! Peut être ?
Un moyen, pas une solution.
Bonne journée et bonne lecture.
Au rayon des "commentaires", c'est presque un appel.
Certaines études montrent ou font ressortir quelques
difficultés du développement de la lecture dans les pays
Africains et au Congo en particulier. Parmi ceux - ci, il
y en a quelques uns listés après cette note.
Pouvez vous réagir ? Donnez votre avis.
- Au Congo et en Afrique les parents disent que le livre
véhicule des idées permissives.
- Les jeunes prennent le livre comme un outils qui est
contraignant, parce qu'ils le connaissent aux études.
- Le livre serait étranger à la culture Africaine
Ces idées assez réductrices , qu'en pensez vous.
Pouvez vous mentionner votre âge ?
Merci .