Les généralistes ont obtenu, jusqu’à présent, leur relèvement d’honoraires périodiques en contre partie d’engagements de modération chiffrés de leurs prescriptions. Objectifs, qu’ils n’ont jamais atteint, comme le dernier en date qui devait permettre aux caisses d’assurance maladie d’économiser 623 millions d’euros, pour un résultat estimé à 367 millions seulement, soit de 60 % de leur engagement.
Face à cette situation, on ne peut pas parler de promesses non tenues, des promesses qui n’auraient engagé que ceux qui les reçoivent, comme on a pris l’habitude de le dire, mais d’objectifs non atteints, que les circonstances n’ont pas permis d’atteindre, au grand dam des caisses d’assurance maladie qui en font les frais.
Dans le cas présent, il s agit du relèvement des honoraires accordés en deux temps, un premier qui a fait passer en 2007 le tarif de la consultation de 21 à 22 euros et un second, également d’un euro, pour faire passer, au 1er juin 2008, le tarife de la consultation à 23 euros et l’on comprendra, que compte tenu des résultats décevant, l’assurance-maladie renâcle à remplir son engagement jusqu’au bout.