Le droit a été dit. La justice a condamné les journalistes à une amende de 5 millions et les a libéré. C’est une sanction qui épouse plus la loi sur la presse plutôt que le domaine pénal où le procureur nous avait embarqué, suscitant le dégoût et le choc dans le monde entier. La justice ivoirienne a restauré l’image que l’autre voulait nuire.
Au-delà des 3 journalistes de Le Nouveau Courrier, les 2 autres prévenus de l’entourage du procureur (sa secrétaire et son conseiller en communication) ont été libérés. Le vol n’a pas été démontré, mieux le procès a permis de révéler l’ignorance des mesures de sécurité informatique dans les services du procureur, tel qu’un fichier confidentiel n’avait aucune protection dû à son rang.
Apres s’être mis à dos les avocats il y’a quelques mois, il vient de s’attirer la foudre du 4e pouvoir et Dieu Merci les juges ne l’ont pas suivi. Maintenant je m'intéresse à quel sort sera reservé au procureur par la presse et par son autorité de tutelle.