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La Cité des Zombies

Publié le 27 juillet 2010 par Olivier Walmacq

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genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1h20

l'histoire: Une météorité s'écrase sur la cité des anges. Commence alors une contamination. Les survivants doivent résister aux morts-vivants. Pour leur échapper, deux gangs rivaux vont se retrouver dans un entrepôt. Ils vont devoir se mettre leurs divergences de côté et collaborer avec les forces spéciales pour élaborer un plan d'évacuation.

la critique de Eelsoliver:

La Cité des Zombies, réalisée par Duane Stinnet en 2008, avait tout pour devenir l'une des références du genre. En effet, le concept de cet énième film d'horreur avec des morts-vivants assoiffés de chair humaine, possèdait un immense potentiel. Je m'explique...
Dès les premières minutes du film, Duane Stinnet nous plonge dans un monde de terreur et une société de chaos.

En résumé, c'est la fin du monde. Une météorite s'est écrasée sur la Terre et transforme les individus en zombies sanguinaires. Nous voilà plongés dans une ambiance de tension et de panique.
Là, le cinéaste exploite une bonne idée (qui sera par ailleurs reprise dans le film la Horde): deux bandes de gangsters rivales se retrouvent piègées dans un entrepôt.

Elles doivent faire cause commune pour arriver à s'en sortir. Mais les voyous doivent également faire confiance à des policiers qui se trouvent sur les lieux.
Paradoxalement, cette bonne idée de départ est aussi le plus gros point faible de la Cité des Zombies. Le film est assez bavard et les personnages caricaturaux et peu intéressants.

Du fait de ces bavardages et des règlements de compte entre les différents protagonistes de l'histoire, le film finit par oublier les morts-vivants de service.
Ces derniers n'apparaissent que trop rarement. Et c'est bien dommage car les séquences horrifiques sont efficaces et délivrent largement la marchandise.
Toutefois, en raison des défauts déjà évoqués, la Cité des Zombies reste un film gore moyen, très moyen. Ce qui est vraiment dommage en raison d'un potentiel (je le répète) immense mais très mal exploité.

Note: 08/20


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