Vous vous souvenez de cette chanson estivale, légère comme un papillon ? "Faire une virée à deux…". C'était au sud de l'Italie il me semble, la virée du duo en question. Eh bien hier, la virée avec Faustine, c'était au sud du Morbihan. Une expédition à vélo rigolote, avec passage de la rivière de Penerf en bateau, sous un soleil écrasant que l'air marin, heureusement, atténuait. Puis les zigzags sur le chemin littoral, ensablé de temps en temps. Un petit rafraîchissement dans un bar vite oublié. Juste avant la pointe de Penvins. D'un côté, l'océan, houleux. De l'autre, une lagune abritée où chorégraphiaient deux kite-surfs que nous avons longuement observés. Une certaine plénitude, assises, serrées sur un rocher, comme si la place manquait, à partager nos états d'âme du moment. Abandonnés sur la plage, les états d'âme, près d'un parasol multicolore sous lequel somnolait une grand-mère, ignorant probablement qu'elle affichait quasiment les couleurs de la Gay pride !
Chevauchant de nouveau nos montures, nous sommes reparties cheveux au vent, épaules bronzées, et avons retraversé la ria avec le passeur. De l'autre côté, j'ai dévoré six huîtres n° 4 tout droit sorties du vivier de l'ostréiculteur. Embarqué 4 kilos de moules superbes et charnues dans le panier avant de la bicyclette. Et préparé les mollusques avec amour dans la cuisine d'été. Regrettant amèrement l'absence de saumur blanc !