LE COMPORTEMENT DU PIGEON REPRODUCTEUR
Tout le monde sait que les pigeons sont monogames et que, lorsqu'ils s'accouplent, ils oublient rarement leur fidélité. Mais parfois, il arrive accidentellement qu'un mâle, comme beaucoup de mâles dans l'univers, apporte ses soins à deux femelles. On raconte nombre de ces histoires partout où l'on élève ces magnifiques oiseaux si passionnés, quelquefois même jusqu'à l'exagération, comme les hommes.
Le mâle seconde la femelle durant la période d'incubation des oeufs. La femelle demeure sur le nid, d'habitude, de 4 heures de l'après‑midi à 10 heures du matin suivant et le mâle la remplace pendant ses heures d'absence. Mais il ne faut pas trop croire, comme on le soutient, à la fidélité indubitable du mâle qui devient bigame lorsque l'occasion se présente. L'infidélité de la femelle se manifeste lorsque le mâle est trop vieux et sa compagne l'abandonne alors pour s'unir à un mari plus actif. Pour cette raison, l'éleveur a toujours avantage à accoupler des sujet de même âge.
Les pigeons sont des animaux très voluptueux, au point que, lorsqu'il s'en trouve un groupe sans femelle, ils se livrent à des actes contre nature, poussés par d'ardents désirs. Dans ces cas, ils sont particulièrement agités et maigrissent fortement.
Pour l'amour, ces oiseaux sont très expressifs dans leurs caresses, qu'ils échangent longuement avant d'en venir à l'acte amoureux. Et ils sont plus passionnés dans la manifestation du sentiment qui les anime qu'aucun autre animal.
Lorsqu'on veut accoupler deux pigeons de provenance différente et éviter les bagarres possibles, avant de les unir, on met ensemble les deux sujets pour quelques jours dans une même cage équipée d’une séparation grillagée afin de leur permettre, chacun dans un compartiment, de mieux se connaître et que s’installe une sympathie mutuelle.
Lorsque les oiseaux des deux sexes sont unis, on remarque que le premier soin du mâle est de pousser sa compagne vers le nid où elle devra déposer ses oeufs. Le pigeon est jaloux de sa femelle et désire qu'après la fécondation elle se retire pour ses devoirs, parce qu'après l'accouplement elle est dans un état de lascivité qui la pousserait à se donner à d'autres mâles si son compagnon l'abandonnait temporairement pour une raison quelconque.
C'est pourquoi le mari, qui connaît bien cette faiblesse et, conscient du péril, prend les devants et la femelle reçoit force coups de bec lorsqu'elle s'obtine à rester loin du nid.
Durant toute la période de l'incubation, le mâle est vigilant et fait bonne garde pour empêcher un intrus de courtiser sa compagne. En ce cas, même si le mâle n'est pas de forte taille pour défendre sa situation de chef de famille, mais plutôt petit, il est possédé d'une audace et d'une force combative qui le distinguent et lui assurent le succès.
Dès l'éclosion, les deux parents assurent à leurs petits qui naissent aveugles, toute leur affection en les réchauffant pour qu'ils soient vite secs et qu'ils prennent rapidement des forces. Ils ne se comportent pas comme la plupart des oiseaux en nourrissant leurs jeunes qui ouvrent largement le bec dans l'attente de l'aliment distribué tour à tour. Chez les pigeons, au contraire, ce sont les petits qui introduisent leur bec celui des parents pour prendre leur nourriture.
Pendant la première décade, les pigeonneaux demeurent le plus possible sous la mère et y sont gardés avec empressement.
Le maintien de la chaleur leur est indispensable car ils viennent au monde revêtus d'un rare duvet qui ne les protège pas du froid ; une bonne chaleur leur est nécessaire pour prendre progressivement, force et vigueur.
Les habitudes des pigeons, pour les heures de relève au nid, rie sont pas changées à la naissance de la progéniture. Quand, à son heure habituelle, la mère quitte le nid pour se restaurer et pourvoir aux nécessités physiologiques, et aussi se reposer, le mâle la remplace jusqu'à son retour au milieu de l'après‑midi. Ce qui n'exclut pas que certaines femelles ayant une tendresse plus impulsive pour leurs petits, reviennent au nid plut tôt qu'à l'accoutumée.
Après la première décade, les petits qui ont ouvert graduellement les yeux et les parents sont peu à peu dispensés de la pressante fatigue de les réchauffer à leur contact pendant les heures du jour, et limitent leur assistance à la nuit seulement, environ une semaine encore.
Pendant la première période de 8 à 10 jours, les jeunes reçoivent de leurs parents la becquée consistant en une bouillie jaunâtre, séreuse, qui provient d'un gonflement spécial de la muqueuse du jabot, et qui a une grande analogie avec le lait des mammifères. Petit à petit, cette bouillie est remplacée par des graines ayant subi un ramollissement dans le jabot. Pour évacuer cette substance semblable au lait, ces oiseaux procèdent à de fortes contractions du jabot, ce qui nécessite de gros efforts provoque une certaine fatigue. C'est pourquoi les pigeons qui nourrissent doivent recevoir une alimentation saine, nutritive et fortifiante.
Les jeunes nés au printemps sont, comme dans toutes les espèces, généralement les meilleurs.
Certains éleveurs ont voulu parfois faire l’échange de jeunes sujets avec d'autres d'une race plus appréciée. Cependant, comme le lait de jabot que les pigeons régurgitent dans le bec de leurs petits n'est pas produit à volonté mais seulement pendant un temps relativement court, il faut, en pareil cas, que la substitution soit faite au bon moment avec des jeunes du même âge. Il est préférable de faire couver les oeufs auxquels on attache la plus grande valeur, par d’autres pigeons après avoir procédé à l’échange des oeufs. C'est ainsi que l'on opère avec les races de prix, reconnues comme mauvaises couveuses. En revanche, dans certaines races on trouve des sujets qui montrent beaucoup d’application à s’acquitter parfaitement de leur mission quand on leur confie des œufs.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 23 juin à 20:16
Monsieur,Madame
Objet: Demande d’accord d’utiliser un extrait de votre publication. Je fais recours auprès de vous pour vous demander l’accord d’utiliser un extrait de votre publication dans un livre que je suis entrain d’écrire. En effet, Monsieur, je suis un jeune Rwandais passionné de la littérature c’est à dire l’action de lire et celle d’écrire, ainsi j’ai songé à écrire un livre intitulé “LE SYMBOL D’AMOUR, DE PAIX ET D’UNITE” avec objectif de faire appel à tout être humain à lutter pour la paix, à s’unir ou à renforcer leur unité puis à considérer d’autres valeurs morale nécessaire dans les sociétés de ce jours. Comme j’ai pris l’appui sur le modèle de vie des petits oiseaux connus sous le nom de pigeon ou colombe et comme je me suis servi de ses caractères pour enfin les recommander à l’homme, j’ai voulu réciter l’extrait de la publication que vous avais fait sur les pigeons (comportement). Dans l’attente de votre réponse, je vous promets, Monsieur, que je n’hésiterai pas à mentionner la référence de cet extrait et pour votre accord, vous le reconnaitrai en vous écrivant sur la page de remerciement.
IRUMVA Emmanuel