A la manière de Marcel Pagnol, je suis très attachée à ma Provence natale : le soleil, le chant des cigales, les pissaladières et j'en passe... Mais attention, ça ne veut pas dire chauvinisme, il est bon de se servir de ses origines comme inspiration, tout en sachant s'ouvrir vers le monde.
Si je vous parle de tout cela ici, ce n'est pas anodin bien sûr...J'ai découvert il y a quelques saisons déjà les pièces d' Emma François, créatrice de la marque Sessùn originaire du sud de la
France qui vit et travaille aujourd'hui à Marseille.
Si la jeune femme a beaucoup voyagé notamment en Amérique du Sud ( Equateur, Guatemala) et a su tirer la quintessence de ces différentes cultures, elle ne s'est néanmoins pas éloignée de son âme
de sudiste.
En effet, je trouve que ces vêtements sentent bon la Provence ( ils ne sont pas parfumés au romarin et à la lavande, pas de clichés s'il-vous-plaît ! ) ce que je veux dire par là c'est qu'ils gardent une personnalité qui leur est propre. Ils représentent un chic autre que celui de la capitale, ils ne sont pas des copies conformes de ce que l'on peut voir sur les podiums et on peut voir l'empreinte de la créatrice qui a su garder son identité sans tomber dans la facilité.
Bref, des pièces justes et bien coupées qui se suffisent à elles mêmes tout en restant abordables ( compter en moyenne de 80 euros à 120 euro pour une robe). Mais Sessùn est une marque ambitieuse et ne s'arrête pas en si bon chemin ! Elle soutient différentes associations et festivals de musique électronique et urbaine et propose gratuitement et sur demande dans une des trois boutiques existante un disque en forme de cadeau et en édition limitée qui mêle influences électroniques, folks et pop.
Voilà comment Sessùn réussit à nouveau à marquer son empreinte au sein du milieu de la mode, en touchant un public de plus en plus large qui envie à chaque saison un peu plus les nouvelles créations d'Emma François...
Robe : Sessùn Playlist, Chaussures : The Kooples, Sac : Bally.