Burn Notice: 4.07 Past and Future Tense
Notre cher Michael Westen national a de quoi faire cette semaine. Entre une offensive russe contre une vieille légende de l'espionnage (Burt Reynolds) à empêcher, des magouilles politiciennes à gérer, Jesse qui s'approche dangereusement de la vérité sur sa burn notice et Fiona qui nous refait une crise parce qu'elle ne supporte plus le mensonge, on se demande comment l'ami Michael arrive à s'en sortir. Avec 2-3 facilités bien sûr. Ainsi les russes ne sont que des incompétents et l'ancien patron de Jesse s'avère facilement manipulable. Oui, c'est un peu facile mais c'est bien tout ce que je pourrais reprocher cette fois. La mission du jour offre ce qu'on attend de Burn Notice à savoir comme d'habitude, course-poursuite endiablée, interrogatoire musclé et fusillades imprévues. Elle dispose sinon d'un twist plutôt correct qui permet de prolonger un peu le plaisir. A noter que cette mission a eu droit à la participation de Madeline qui commençait à bien me manquer. A part ça, le passage de l'espion retraité est l'occasion d'aborder certains thèmes comme la vieillesse notamment. On est chez USA Network donc il ne faut pas s'attendre à une grande réflexion mais pour ce qui a été fait je dois dire que c'est assez réussi et bien traité, tout en simplicité et réalisme. En ce qui concerne le cas Jesse, malgré le petit raccourci, je crois que j'adhère assez. La situation est assez inédite et on commence à faire monter efficacement la sauce au sujet de la probable découverte de la vérité par le bonhomme. La crise de Fiona (aussi lourde puisse-t-elle être) se charge d'assurer le côté dramatique de la situation pour Michael. Maintenant qu'on nous a bien apâté, tout ce que j'espère c'est que "l'explosion" de l'intrigue ne décevra pas.
En conclusion, un épisode un peu plus dense que précedemment et s'il n'y pas non plus de grosses prises de risques, ça reste très plaisant. Plus généralement, si les 4 premiers épisodes m'avaient laissé une impression mitigée, le 2e tiers de cette saison estivale redresse bien la barre.
[8/10]