En volant plus de 24 heures avec un aéronef mu par la seule énergie du soleil, Bertrand Piccard aura apporté une petite goutte d’eau salutaire dans l’océan de corruption, de collusion, de pollution qui a marqué ce mois de juillet 2010.
Il aurait été amusant que le pilote puisse aller balader son frêle esquif d’optimisme au dessus du Golfe du Mexique, là où l’énergie fossile qui semble pourtant tellement dépassée fait encore des ravages dont on peine à mesurer l’impact destructeur.