Margaret Durow, artiste née en 1989, fait exactement le genre de photographies que j'adule particulièrement : parfois mystiques et toujours teintées de nostalgie, ses images sont baignées d'une lumière travaillée, aux rayons chauds, fins et presque divins. Habile et précise, la photographe donne au spectateur l'occasion de plonger dans un univers doux et silencieux, reposant et parfumé. Les plaisirs sont simples et les coeurs légers, dans cette communion, cette ode à la nature, dans laquelle évoluent des être gracieux, desquels émanent parfois une fatigue et une lassitude étranges. La modernité est absente dans ce défilé mélodieux de jeunes gens plongés dans leurs songes, leurs impénétrables pensées, leurs angoisses luminescentes.