Depuis le temps que je le dis, je vais finir par cesser de lire ou écouter les informations dans la presse ou les radios tant la moutarde me monte au nez chaque jour d’avantage.
Dernière bouffée d’exaspération en lisant ce titre sur Le Monde.fr « La compagne du braqueur d’Uriage porte plainte pour meurtre ». Le 16 juillet après le braquage d’un casino à Grenoble suivi d’une course-poursuite avec la police et des échanges de coups de feu, un gangster a été mortellement touché par les balles des policiers.
Il fut un temps où ce genre de drame aurait fait partie des « risques du métier » - si je puis dire – mais de nos jours où tout le monde marche sur la tête, braquer une banque ou un casino est devenu un job comme un autre, tout incident en résultant ne pouvant être que de la faute de la police qui vient mettre son nez dans des affaires qui ne la concernent pas. A l’heure où dans les caves des cités circule de l’armement lourd, à une époque où des bandes attaquent les commissariats, les policiers devraient utiliser des filets à papillons pour choper « les méchants » et ne pas faire de bobos à leurs ailes délicates. La Loi n’existe plus, chacun se créé les siennes ou les interprète à sa façon. Non seulement ces connards sont à l’origine des violences urbaines mais ils n’ont même pas les couilles d’assumer leurs actes.
Et par-dessus tout cela, sans vergogne, la veuve va porter plainte et peut-être même demander des dommages et intérêts ? Pourquoi pas ? Les bras m’en tombent et c’est là que je boucle avec l’Apollon de Milo du titre !