Pour des Pyrénées aseptisées et débarrassées de la vie sauvage, votez Jouanno !

Publié le 27 juillet 2010 par Taomugaia

Les anti-ours crient victoire, paraît-il. Il y a de quoi. Chantal Jouanno leur a fait un beau cadeau, comme à tous ceux qui n'aiment pas le vivant en définitive, sauf quand il est source de profits, de subventions bien grassouillettes.
Pour résumer la situation, la population d’ours ne sera pas renforcée dans les Pyrénées. C'est clair pour tout le monde ?
Les viandards l'ont bien compris eux...
Allez, le communiqué de l'association FERUS.
   

Communiqué de FERUS, 26 juillet 2010
2010, année internationale de la biodiversité : l’Etat français lâche
l’ours …
La secrétaire d’Etat à l’écologie Chantal Jouanno a annoncé
aujourd’hui les dispositions concernant l’ours dans les Pyrénées.
Avec des mesurettes de maintien de la population existante et non de
restauration d’une population viable*, la France cède donc à une minorité
d’anti-nature. Il est intolérable que les mesures qui pourraient sortir
l’ours de son statut d’espèce en danger critique d’extinction et de
mammifère le plus menacé de France ne soient pas mises en place. Approuver le
principe d’un maintien de l’ours en France ne constitue pas une avancée :
cela va de soi et  aucun responsable politique national ne pourrait
s’exprimer autrement.
Les ours tués remplacés ? C’est la moindre des choses et c’est ce
qu’ont annoncé tous les ministres de l’Ecologie. Ça aurait du être fait
depuis longtemps. Pourtant, aucun ours n’a jamais été remplacé …
Une femelle lâchée dans le Béarn ? C’est le minimum minimorum quand on
sait qu’il n’y a que 3 ours mâles dans le secteur depuis 6 ans. Lorsque
Cannelle, la dernière femelle de souche pyrénéenne, était encore en vie, il
était déjà nécessaire de lâcher plusieurs femelles dans le Béarn.
Il faut absolument sortir du débat pour ou contre l’ours, avec une
affirmation claire de l’Etat français en faveur d’une population viable
dans les Pyrénées s’inscrivant dans le temps et incluant le lâcher d’un
ou deux ours par an en Béarn et dans les Pyrénées centrales.
Nous continuerons nos actions dans ce sens, au niveau européen notamment.
* Selon les scientifiques, une population viable d’ours serait de 50
individus minimum.