"J'aime mon Carré", est d'abord une opération dédiée à l'une des icônes de la marque: "un carré Hermès c'est pour la vie" ainsi parle la trop rare Bali Barret, Directrice Artistique déléguée de l'univers Féminin, résumant ainsi toute la philosphie et le mystère qui entourent un Carré Hermès. Pour célébrer cette icône, Hermès fait descendre le Carré dans la rue, plus précisément dans les rues de quelques grandes métropoles, Tokyo, Londres, New-York...et pour Paris, le grand jour sera le 27 septembre prochain (en exclu chez colette évidemment). Mais pour les plus impatients, il existe donc un site qui vous fera vivre les aventures de 4 filles, 4 fans du Carré qui vont vous inviter dans leurs villes, dans leurs univers virtuels... La force de pareille opération est de mêler le Virtuel au Réel, de réconcilier le bon vieux 'Brick & Mortar'. Autre curiosité, le site "jaime mon carré" , n'est pas un énième site participatif à la "Art of the Trench"!! Non, l'objectif poursuivi ici, s'inscrit dans une volonté de Transmission des Savoirs (Faire), un élan de Générosité de la marque, et d'établir un lien, un dialogue, avec une nouvelle génération d'aficionados du Carré... vs Une vision plus opportuniste et Buzz du "Art of the Trench" by Burberry (qui reste malgré tout une belle référence!):
- Art of the Trench a collé à une Tendance, le Street Style photo, et même si son succès reste indéniable, le rôle d'une marque de Mode / Luxe est-il de copier ou d'être précurseur, de suivre ou de lancer un nouveau phénomène?
- Art of the Trench a joué sur un ressort encore plus opportuniste, mais dangereux, l'Egérie.. La marque a associé son image et son nom à l'un des leaders de la tendance Street Style Photo, aka The Sartorialist... Problème, le succès du Art of the Trench se confond aujourd'hui avec le buzz qui entoure Scott Schuman, la marque n'est donc plus celle qui impose son point de vue (cf les Anti-lois du marketing du Luxe édités par Vincent Bastien et Jean -Noel Kapferer, dans leur ouvrage, Luxe Oblige)
- Art of the Trench est désavoué par son égérie, The Sartorialist dans une récente interview condamnait l'esprit du site "once a brand gives over part of its vision to the customer it loses a part of its control...Schuman also seemed to suggest that the type of “Street Photography”
Burberry had hoped to capture was very different from that of The
Sartorialist- whose images are all chosen for maximum impact rather
than as an elaborate “shout-out” to customers"
Alors quelle vision du Social Media triomphera? l'avenir nous le dira, en tout cas, moi j'ai choisi, et vous?
Curated by Thomas