Après plusieurs heures d'une navigation fastidieuse à travers les landes, nous voici parvenus enfin à la mer. Si Hugo ne nous a pas depandé 500 fois "c'est encore loin, la mer ?", il ne nous l'a pas demandé...
Mais le temps - qui s'était mis au crachin lorsque nous avons quitté Al Calfour - est absolument triomphant ici : avec aussi des nuages inquiétants, des grosses vagues sur lesquelles se régalent les surfeurs et les jolies surfeuses.
Celle que j'ai prise en photo en arrivant attendait le bon spot pour revêtir sa combinaison de néoprène noir. Hélas, il n'y a pas que ce genre de beauté étalée sur la Grande Plage où nous avons retrouvé Anne-Christine et les siens dans leur tente, face au Bar bleu.....
On se demande bien pourquoi elle en a louée une pour la semaine car, pour une fois, le descriptif de l'appartement qu'elle a loué était loin de la réalité : une superbe terrasse avec accès direct à la plage du Miramar. Mais, chacun a ses habitudes, ses rituels : pour Claude et Anne-Christine, nourris au lait de la côte basque, les vacances à la mer, ce ne peut être que Biarritz et la Grande Plage.
Nous sommes rentrés bourrés de sable, Hugo a hurlé sous la douche mais il a bien aimé les grosses claques de l'eau, parfaitement chaude. Moi, qui ne prise pas plus que ça de rester sous la toile à attendre que les nageurs reviennent à tour de rôle s'enduire de crème solaire et s'enterrer sans le sable, j'apprécie le petit air frais qui circule sans cesse, même en plein après-midi.
On remet ça demain !