Ça se passe rue Spinoza, à Tel-Aviv. « Ça miaule et ça pue », ainsi commence l’histoire dans laquelle l’Etat d’Israël essaie de prouver que Franz Kafka était citoyen israélien bien qu’il soit mort 24 ans avant la création dudit Etat. Mais pourquoi donc ? Simplement pour s’accaparer quelques documents originaux de l’écrivain : « patrimoine national » paraît-il.
Et ça sent le pipi de chat comme nous l’explique l’enquête, ou plutôt le roman, dans le Nouvel Obs du 22 juillet 2010 :
"Kafka dans les griffes d'Eva"
mais aussi un million de dollars :
« C'est l'argent qu'Esther Hoffe a perçu de l'Allemagne en tant que survivante de l'Holocauste »
plus tout ce qui se trouve dans des coffres suisses qu’Israël tente de faire ouvrir.