A vous Cognacq-Jay

Que l’on pourrait aisément traduire par « Let’s have a brandy ».
Bonjour les loulou,
Ca y est, je suis de retour dans les studios. Ah, la civilisation. Ah, la douche. Ah, mon lisseur. Ah, mon lit.
Après ces dix jours de camp, l’odeur du feu de bois, l’araignée encore vivante dans mon sac à linge sale et la marque de bronzage des Bensimon-qui-puent, je vais pouvoir reprendre une activité normale et reperdre les kilos de pain perdu, crêpes, croque-monsieur et autres plâtées de fusilli premier prix faits au feu les pieds dans l’herbe.
Je vais pouvoir m’habiller avec autre chose que du bleu marine.
Je vais pouvoir remettre du parfum.
Je vais essayer de faire quelque chose de ce bronzage de naze : mi-bras, mi-cuisses, coups de soleil improbables et marques des piqûres de moustique.
Je vais me faire une orgie de cinéma.
Je me dis que, décidément, la vie à la campagne dans un monastère, c’est vraiment spé.

Je n'aurais décidément jamais pu être bonne soeur. Je suis légèrement trop superficielle pour ça.