Les humains cohabitent avec les esprits et les problèmes sont rares. Parfois, quand un humain possède la « musique divine », un esprit peut passer un pacte. C’est le cas de Phoron, jeune homme tout ce qu’il y a de commun, qui devient la cible de Corti, un esprits très puissants. Ils vont travailler ensemble pour une organisation qui s’occupent de régler les différents entre humains et esprits.
Cet animé apparait comme une série de second rang, à l’histoire basique et sans fond. Mais Shinkyoku Soukai Polyphonica me fait penser à un iceberg car seule une infime partie est visible.
En effet, le premier épisode n’est pas très accrocheur car il est équivalent à toutes ces séries quelconques que l’on regarde quand on a rien d’autre à se mettre sous la dent. Pourtant, l’histoire s’étoffe au fur et à mesure et le fond devient intéressant. Basée sur les rapports ambigus entre humains et esprit, l’idée de les lier par de la musique m’a séduite. Ce n’est pas les rapports Master/Servant comme dans Fate Stay Night car ils sont basés ici sur la confiance mutuelle et l’alchimie des ames. Il est intéressant de voir les rapports qu’ils entretiennent car ce n’est jamais le même. Certains sont très proches, à la limte de l’amour et d’autres ont une relation de maitre à esclave.
Il manque juste une véritable trame principale car on assiste plus à une succession de petites histoires. Même si certains éléments reviennent souvent, le scénario reste plat sauf à la fin. Parfois, des essais sont tentés comme la relation entre Phoron et Corti qui évolue mais qui rest un peu sous-employée. L’Esprit sera plus fort si son Dantiste est en pleine possession de ses moyens. L’auteur tente une accroche de ce coté mais stoppe brutalement pour passer à une autre histoire, moins intéressante. Bon, je préfére quand il y a un vrai scénario mais je cache pas que j’ai bien aimé cette petite série car les thèmes abordés restent attrayants. Le dernier épisode est magnifique avec une musique divine et les bons sentiments qui vont avec. Un superbe final.
Les personnages sont à l’image de l’histoire, très simples en apparence, ils se révèlent plus complexes. Phoron est le héros fade par excellence mais il est en fait à double face. Une part de lui n’est que l’employé d’une organisation qui possède un Esprit mais il cache au fond de lui des doutes qui affecte sa musique. Il réfléchit à sa relation avec Corti et cherche à savoir ce qu’elle représente vraiment pour lui. Corti ne se pose pas cette question car elle sait très bien ce qu’elle ressent pour lui Son problème vient de ses sentiments por les humains qu’elle ne porte pas dans son coeur mais sa vie avec Phoron lui ouvre les yeux. Chacun d’eux s’aide à comprendre un monde qu’ils voient différemment. Corti lui apprend à être plus dur et plus réaliste; Phoron lui apprend à aimer la vie et s’intégrer dans un monde qu’elle n’aime pas. Pour les autres, ils ne sont pas grand chose sans les 2 héros mais ils complétent bien leur apprentissage de la vie. Akatsuki est le plus intéressant. D’abord méchant, la révélation sur son passé le rend presque sympathique, même si son rapport avec son Esprit est très dure. Ce sont 2 personnages touchants par leurs difficultés et leurs faiblesses.
Le design n’est pas spectaculaire. Ni moche, ni beau, il est commun à une centaine d’animés. Les couleurs sont vives et chaudes, le décor bien travaillé et les personnages corrects mais ca reste du déjà-vu. La musique est belle et heureusement ^^. L’opening est un poil raté même s’il s’écoute mais les chansons divines sont toutes belles sans exception, surtout celle du dernier épisode. Ca remue les tripes mais ca fait du bien aux oreilles. L’ending est un peu comme l’opening: passable.
Un animé qui ne paye pas de mine mais qui se révèle très agréable. Ca dure pas longtemps, les musiques sont jolies, les personnages pas mal mais ca manque un peu de scénario. Pour se divertir, c’est l’idéal. Une surprise car je partais avec un gros a priori.