le lit

Publié le 26 juillet 2010 par Dubruel

Le lit

 

En temps ordinaire,

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Et le matelas de Baltha

Sont des veinards.

A sept heures au plus tard,

Baltha sort du cocon,

Se lève d’un bond

Et enfile son caleçon.

Quelle vision !

Le lit prend son pied.

Draps tirés, couette bichonnée.

Grasse matinée.

Que personne ne le dérange.

Il va dormir comme un ange.

Mais si parfois

Baltha reçoit

Une garce

Bien grasse,

Un peu louche,

Et qu’il la glisse dans sa couche,

Alors, la bulle du lit se termine 

Dès que le couple s’anime.

« Ils vont me broyer les os,

Ces asticots ! »

La copine et Baltha

En plein dans les ébats

N’entendent pas.

Certes les cabrioles, les assauts

Entretiennent ses abdominaux

Et les muscles de ses pattes.

Mais si les acrobates

Se mettent à ronfler,

Il va siffler !