Article publié pour la première fois le 29/07/2008
Début juillet, le Cac 40 était le mauvais élève du vieux continent avec une baisse de 24% par rapport à ses niveaux de la mi-2005. L'indice phare de la Bourse de Paris clôturait le vendredi 4 juillet à 4 266 points presque à équidistance de son record de 6 168,15 points atteint le 1er juin 2007, et de son plus bas de 2403,04 points touché le 12 mars 2003.
Parti de 4324 points le 1er juillet, il a atteint son plus bas point la mi-juillet en flirtant avec les 4000 points avant de rebondir et de se situer à 4341 points le 29 juillet en début de séance. Et si les choses ont paru s’arranger pendant un temps, l’été du Cac 40 risque d’être mouvementé. Pourquoi de telles variations sur le mois de juillet ?
Depuis plusieurs semaines, il faut avoir le cœur bien accroché pour parvenir à suivre et comprendre l'évolution de marchés secoués par la crise des "3F" (Fuel, Finance, Fall of the dollar - pétrole, finance, chute du dollar). La semaine dernière, profitant de comptes globalement rassurants des entreprises cotées et de l'espoir d'une crise de courte durée aux États-Unis, le CAC 40 s'est adjugé 1,8% sur cinq jours de bourse.
Les marchés pendus aux moindres indicateurs Un CAC qui évolue donc désormais pratiquement 10% au-dessus de ses planchers annuels de 4003 points. Le CAC clôturait ce vendredi sur un sursaut de 0,67% à 4 377 points. Sur la semaine, l'indice phare parisien a pris 1,8%. La performance hebdomadaire positive du CAC est surtout à mettre sur le compte de Danone (+10% sur cinq jours) et de PPR (+8%), qui se sont accordé des gains solides, les marchés ayant salué leurs dernières publications respectives.
Mais bon, rien de quoi s'enflammer tant l’indice boursier parisien avait bu la tasse auparavant. Il faudra donc voir ce que donnera le mois d’août pour voir si le CAC 40 aura survécu à cet été. Une chose est sure, il n’aura pas eût des vacances de tout repos.