A croire que nos malheureux amis suppliciés dans l'arène savent que dans deux jours, en Catalogne, il sera mis un terme à cette saloperie de corrida...
Ils redoublent d'efforts, les pauvrets, pour marquer le truc avant de crever sous les coups de ces pervers déguisés en ballerine poilue.
Mais pas de chance, ça ne paie jamais. Ils ne décrochent pas le pompon en envoyant un de ces tristes pantins bouffer le chiendent par la racine.
Regarde ce brave toro, hier, dimanche 25 juillet, dans l'arène d'El Puerto de Santa María (Sevilla)... Dieu sait s'il n'a pas mégoté sur la force et la précision de son coup de corne : il a littéralement perforé, en deux endroits, la cage thoracique d'Arturo Macías, lui esquintant bien entendu les éponges.
La blessure est tellement profonde que quand les premiers secours se sont penchés sur le tueur à terre, inconscient, en criant "Bordel, c'est du sérieux là !", on a entendu l'écho répéter trois fois le mot "Bordel".
On peut dire que les tarés qui assistaient à cette corrida en ont eu pour leur pognon !
Transporté à l'unité de soin intensif de l'hosto de Jerez de la Frontera (sur place, ils n'avaient que des pinces à linge pour refermer la béance), il semble, aux dernières nouvelles, qu'Arturo Macías va s'en tirer plutôt correctement.
A moins qu'une gentille septicémie ou un pneumothorax calin n'en décident autrement.