D’autrefois
L’état d’esprit des français
Durant les années 70 et 80, en pleine guerre froide, la peur du monde dit libre était de voir se déclencher
un conflit nucléaire généralisé. Dans les collèges et les lycées, certains jeunes étaient en pleine dépression à l’idée que tout puisse finir vitrifier au moins plusieurs centaines de fois. On
les voyait prostrés, fumer cigarettes sur cigarettes en se demandant à quoi cela pouvait biens servir de faire des études puisque tout allait exploser.
Que faisaient les autorités de l’époque pour remonter le moral des gens? Ou tout du moins les penseurs et
décideurs de l’économie? Et bien ils avaient tout fait pour que les gens soient heureux. Tout avait été calibré et programmé depuis les séries télévisées jusqu’au affiches publicitaires pour
divertir intelligemment les gens, les informer et les faire consommer. Bien entendu, la société n’était pas celle que nous avons présentement, les français étaient correctement éduqués en
comparaison d‘aujourd’hui, mais tout de même il faut le reconnaitre que jadis l’économie n’était pas aussi détraquée que de nos jours et l’état d’esprit général contribuait à un meilleur
fonctionnement de tous les systèmes.
C’est évident que l’économie de toute façon commençait à se dégrader, et cela s’est nettement vu sous
François Mitterrand qui a fait les pires choix stratégiques pour faire plaisir à Bruxelles. Il y a eut des période de chômage massives touchant presque toutes les professions. Et jadis, il
y avait une intolérance face aux chômeurs de l‘époque, on les accusait d’être des paresseux, que c’était de leur faute. Même les médias s’y mettait. A la radio des éditorialistes
affirmaient que les chômeurs était des parasites. Lesquels éditorialistes ont du finir au chômage aussi avec le dégraissage de la presse écrite et audiovisuelle quelques années plus tard et ont
eut le bonheur de réaliser que le chômage n‘était pas une partie de plaisir.
Si l’économie et la société dégringolent à ce point c’est tout simplement parce que nos décideurs
n’offrent aux citoyens que de la décadence en guise de programme de télévision et dans la presse écrite. La plupart des programmes sont affligeants, divertissant mais malsains. On ne pousse
pas les gens à se surpasser et à relever la tête. Au contraire, en subliminal, on les force à se conduire et à vivre comme des minables.
Une nouvelle presse de caniveau est apparu. La pire de toute, celles qui passionne les femmes parce qu’il
y a des potins malsains style vie privée des actrices de cinéma sur la plage. Les potins les fascinent plus que l’information de qualité. Et entre deux magazines sur un étalage l‘un qui
parle de potin et l‘autre qui parle de faits de société, le choix se portera sur les potins. Mais toutes les femmes ne sont pas ainsi. De même que tous les hommes ne se jettent pas non plus
sur les magazines pornographiques, ils vont choisir des trucs sur les bagnoles, les motos, le sport etc…
Mais il faut le rappeler que les masses n’ont que 12 ans d’âge mental, il est donc aisé de les programmer
pour consommer intelligemment. Mais si nos décideurs ont eux-mêmes 12 ans d’âge mental, alors il n’y a plus d’espoir, car ce sont des adultes qu’il nous faut aux commandes et non des
gamins.
Xavier Jaffré