On en apprend tous les jours. Cette expression, qui ne semble être attestée qu'à partir du début du XIXe siècle, et qui sied si bien à notre Jean-Baptiste, quelles origine a-t-elle ? Trois possibles, sans aucun lien entre elles, disent les puristes.
La première viendrait du personnage de Baptiste (très souvent aussi nommé Gilles), personnage qui, à cette époque, faisait le niais dans les parades ou les farces, et qui subissait, avec un flegme quasiment britannique, les coups qui lui étaient infligés, à la plus grande joie des spectateurs.
La deuxième serait due à un acteur des premières années de
la révolution (celle de 1789, bien sûr), nommé Baptiste, qui jouait parfaitement
les niais tout en gardant un calme olympien et faisait rire tout Paris.
Mais
dans cette époque très agitée dans toutes les classes de la société et où
beaucoup perdaient la tête (au sens propre), les Parisiens qui remplissaient
pourtant les théâtres, auraient eu coutume de dire "Ah, quand serons-nous
tranquilles comme Baptiste ?"
Une autre viendrait de beaucoup plus loin,
puisque ce serait Baptiste, le baptiseur de Jésus qui en serait à
l'origine.
Il était en effet décrit par Matthieu et Luc comme un personnage
se contentant de très peu de choses[1], et ne se souciant ni du
passé, ni du futur.
[1] Vêtu d'un vêtement fait de poils de chameau, il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage, ne mangeait pas de pain et ne buvait pas de vin.
Nous, en tous cas, nous roulons en ce moment vers Biarritz - ville sans laquelle aucune vraie vacance n'est possible selon Claude et Anne-Christine - avec Hugo qui réclame vouloir se baigner dans la mer à grands cris !