Lisa Germano

Publié le 18 décembre 2007 par Lou Poulain

Lisa Germano est née dans une famille d'origine italienne à Mishawaka, dans l'Indiana. Son père étant chef d'orchestre et sa mère professeur de solfège, avec ses frères et sœurs, elle est très tôt initiée à la musique et étudie le piano. Elle montre très rapidement des dons pour cet instrument mais elle arrêtera d'en jouer vers l'âge de 10 ans, choisissant plus tard de se tourner plutôt vers le violon.
Elle s'installe à Bloomington en 1979. Elle cherche à intégrer un groupe de country folk en qualité de violoniste. Durant cinq ans elle va travailler comme serveuse. En 1984, elle est repérée par John Mellencamp, débutant ainsi sa carrière musicale. Durant huit ans elle va accompagner de nombreux artistes, dont Simple Minds.
En 1992, elle sort son premier album solo, On The Way Down From The Moon Palace sur son propre label, Major Bill, puis Happiness en 1994, sur Capitol Records, où elle raconte un mariage désastreux qu'elle a vécu entre l'âge de 20 et 25 ans. Mais c'est surtout avec le label britannique 4AD qu'elle se fera remarquer. Elle sort, en 1994, Geek the Girl, avec Malcolm Burn, beaucoup plus sombre que les deux premiers albums : son chant se fait très éthéré et émotionnel. Elle y détruit ses rêves romantiques, sur un ton sardonique, utilisant des éléments issus du folklore italien.
Elle revient en 2006 sur Young God Records avec In The Maybe World.
Discographie
* 1991 : On the Way Down From the Moon Palace (Major Bill)
* 1994 : Happiness (Capitol Records/4AD Records)
* 1994 : Geek the Girl (4AD)
* 1996 : Excerpts From a Love Circus (4AD)
* 1998 : Slide (4AD)
* 2002 : Concentrated (autoproduction)
* 2002 : Rare, Unusual or Just Bad Songs (autoproduction)
* 2003 : Lullaby for Liquid Pig (ARTISTdirect/Ineffable)
* 2006 : In the Maybe World (Young God Records)
Son myspace
Site officiel de Lisa Germano
Mon Avis
Entre pop et Folk, Lisa Germano a un petit quelque chose d'envoûtant dans son style. J'apprécie particulièrement ses mélodies douces et mystérieuses, qui me font parfois penser à Beth Gibbons ou Alela Diane...
A découvrir !
Merci à Francis Zégut pour cette découverte !