Après avoir créé les inévitables catégories critiquant ce que j’ai regardé ou dont je me souviens ( Grand Ecran et 16/9ème et Ma Petite Lucarne ), qui existent aussi dans d’autres domaines médiatiques ( et là je vous laisse fouiller dans ce foutraque qu’est mon blog ), mais aussi une catégorie pour vous éviter de dépenser n’importe comment vos sioux ( Sauvons La Planète, qui pour le moment n’a été nourrie que du désastreux « SPECIAL » ( 2006 ) de Hal Haberman et Jeremy Passmore ), voici venir aujourd’hui sa version mercantile et dépensière :
AH SI J’ETAIS RICHE
Car, oui, si j’étais riche, je pourrais plus aisément dépenser mes sioux ( oui, excusez-moi pour la vanne de Les Nuls répétitive, mais que voulez-vous plus c’est con, plus c’est bon, non ? ) et acheter certaines nouveautés dès leur sortie et en masse – pour les faire déborder de mes étagères ( pour le plus grand plaisir – ironique – de ma compagne ).
Et ce week-end je vous propose de préparer vos sioux et de vérifier s’il vous en reste dans vos comptes ou sous votre matelas ou dans une vieille chaussette non trouée au fond de la commode ou si vous devrez aller casser votre compte épargne, puisque ce mardi 27 juillet 2010 sortent de nombreux coffrets DVD d’anciennes séries de ces eighties qui me sont et peuvent vous être aussi chères :
« SUPERCOPTER », quatrième et ultime saison
Oui, je me répète puisque je viens de consacrer à cette série un récent article, mais, parfois il vaut mieux deux fois et en remettre une couche plutôt que de se contenter d’une fois, et, donc, sort enfin en DVD l’ultime saison de cette pure série reaganienne des eighties.
Considérée par certains comme un mauvais spin-off plutôt qu’une véritable quatrième
saison de la série high-tech « Supercopter », cette saison de vingt-quatre épisodes – produits entre 1986 et 1987 par les firmes canadiennes Atlantis et MCA TV qui en ont racheté les droits - conclut
pourtant ces quatre années d’aventure et d’action dans laquelle la quête de son frère disparu au Viêt-Nam du pilote d’hélicoptère et vétéran de cette guerre revenu à la vie civile, Stringfellow
Hawke, nous aura entrainé.
Et pour la conclure – et suite aux déboires, sans mauvais jeu de mot, de la star du show TV Jan-Michael Vincent, évincé en fin de troisième saison – la série, les nouveaux producteurs Arthur L.
Annecharico, Les Kimber et scénaristes, Jana Veverka, entre autres décident de changer toute la distribution de la création de Donald P.
Bellisario ( « Magnum », « Code : Quantum », « NCIS », « NCIS : LA », etc ) dans un premier épisode charnière, « Black
Jack », où Stringfellow Hawke trouve enfin une piste sûre qui va lui permettre de retrouver son frère Saint-John. Mais à quel prix ?!
Et sans vous spoiler cette quatrième saison, qui ne semble avoir été diffusée qu’une unique fois en 1988 sur La Cinque de Berlusconi alors que les autres saisons ont comblé les grilles de programmation des chaines Virgin 17, Série Club ou RTL9 depuis quelques années, oui, c’est Saint-John Hawke qui va remplacer son frère aux commandes du Supercopter. Epaulé dorénavant par le casse-cou Major Mike Rivers et Jo Santini, la nièce de Dominic Santini, remplaçant le disparu à la tête de sa compagnie Santini Air et aux cotés de son meilleur ami, Saint-John.
Alors, si vous aussi vous aviez loupé la fin de cette série, en ayant ou non décroché face au fadasse remplaçant de luxe de faux spin-off Barry Van Dyke ( « Galactica 1980 » ), et que vous vous demandiez comment tout finit ou aviez oublié quelle tournure la série avait prise, précipitez-vous sur ce coffret 6 DVD que propose Universal Pictures Vidéo le 27, reprenant uniquement la piste française mono 2.0 d’origine et conservant le format TV 4/3 inhérent à cette saison aux coûts canadiens réduits.
« 21 JUMPSTREET », cinquième et ultime saison
Autre série des eighties sur laquelle je me suis déjà attardé par le passé, « 21 Jumpstreet » tire également sa révérence en coffret 6 DVD ce 27 juillet 2010.
Créées en 1987 par le duo de scénaristes Stephen J. Cannell et Patrick Hasburgh ( qui travaillèrent ensemble en 1983 sur cette « Agence Tous Risques » récemment adaptée au cinéma ), d’après une véritable unité sous couverture de L.A., les aventures de cette brigade de police formée de tout jeunes agents ou aux physiques juvéniles pour infiltrer en tant qu’élèves ou professeurs le milieu scolaire et mettre fin aux trafics, rackets et agressions ( la série abordant les thèmes récurrents des séries adolescentes de la fin des eighties : drogue, alcool, violence, sexe, etc, pour délivrer sa leçon de morale après les 42 minutes d’épisode ) de certains élèves prennent donc fin avec ces vingt-deux derniers épisodes concluant cinq saisons et 103 épisodes, qui auront connu une chute d’audience notable sur ces deux dernières saisons.
Parti faire l’acteur pour John Waters ( « CRY BABY », 1990 ) mais surtout Tim Burton (
« EDWARD AUX MAINS D’ARGENT », 1990 ) avec qui il en est à sept collaborations, la star et révélation mondiale du show, Johnny Depp ( l’officier Tom Hanson, traumatisé par la mort de sa
petite amie dans une supérette ) manque aux fans et surtout aux téléspectatrices.
Les disparitions également dans cette cinquième saison de ses amis et officiers Harry Truman Ioki ( Dustin Nguyen, parti rencontrer Brandon Lee dans « RAPID FIRE » avant de disparaitre
dans des séries comme « Highlander », « SeaQuest » ou « VR5 » dans la décennie à venir ), Doug Penhall ( Peter De Luise, ne quittant pas totalement la série
puisqu’allant faire ses débuts de réalisateur sur deux épisodes de cette cinquième saison avant d’apparaitre depuis 1996 aux crédits et à différents postes de l’univers télévisés de
« StarGate » ) et Dennis Booker ( Richard Grieco, parti d’abord assurer le spin-off « Booker » avant de s’engager dans une carrière d’acteur de série B avec ce « ESPION
JUNIOR » en 1991 ) n’allant pas non plus contenter ces mêmes fans et téléspectateurs.
Les arrivées dans cette saison ultime ( diffusée en syndication aux USA désormais annulée par la Fox ) des officiers remplaçants Anthony McCann ( l’acteur Michael Bendetti qu’on ne reverra que
dans un épisode de « Baywatch » ou la série à caractère érotique qui vit débuter Fox Mulder « Red Shoe Diaries » en 1994 et 2000 ) et Joey Penhall ( Michael De Luise, petit
frère à la ville et à l’écran de Michael/Doug, qui le suivra sur ses aventures « SeaQuest », « 3ème Planète après le Soleil », « StarGate SG-1 » ou le
téléfilm « Bloodsuckers » en 2005 ) pour épauler la « survivante » Judith Hoffs ( Holly Robinson, la très belle actrice afro-américaine et interprète, avec Johnny Depp et
Peter De Luise aux chœurs, du générique écrit par Liam Sternberg – dont ce travail reste le plus célèbre, si ce n’est les différents usages du hit international « Walk Like An
Egyptian » des Bangles qu’il a écrit à travers des séries comme dans l’excellente série d’animation « Futurama » ) et son Capitaine, Adam Fuller ( l’acteur afro-américain Steven
Williams que l’on pourra revoir en informateur de Mulder dans « X-Files » et qui aura eu l’honneur de réalisé le dernier épisode de la série : « Une Deuxième
Chance » ) ne sauveront pas les audiences et n’empêcheront pas les portes de cette ancienne église du 21 Jump Street de se refermer définitivement le 27 avril 991 ( date de première
diffusion sur la Fox de cet épisode « Une Deuxième Chance » ).
Ce 27 juillet 2010 retrouvez donc vos héros juvéniles aux looks grunge dans ce coffret 6 DVD d’Universal Pictures Vidéo pour découvrir ou redécouvrir leurs 22 dernières aventures et profiter des pistes audio française ou anglaise ( la première étant en 2.0 mono d’origine quand la seconde reste 2.0 stéréo ) voire des sous-titres français disponibles avant de leur dire au revoir et de les ranger dans votre dévédéthèque.
« SLIDERS », cinquième et ultime saison
Série de science-fiction mais surtout de mondes
parallèles sur laquelle je ne me suis pas encore arrêté pour vous en faire un article ( prochainement ? ), la série de Tracy
Tormé ( scénariste sur la saison 2 de l’excellente et même magnifique série « Carnivale, La Caravane de l’Etrange » sur laquelle je promets de revenir, oui )
et Robert K. Weiss ( producteur de plusieurs « Y A-T-IL UN FLIC… » et des derniers « SCARY MOVIE » mais aussi et surtout
pour moi le créateur et producteur de la série nerd « Code Lisa » ), lancée le 22 mars 1995 sur la Fox en Access-prime-time de la succesfull wonderfull série de Chris Carter
« X-Files », aura connu une existence presque aussi mouvementée que la première série annoncée en coffret DVD ici ( « Supercopter » pour ceux ou celles qui ne suivent pas
).
Première saison écourtée à neuf épisodes, seconde de treize et troisième enfin de vingt-cinq épisodes avant d’être abandonnée par la productrice Fox, le 16 mai 1997, la série sera heureusement
sauvée par la chaine Sci-FI, qui en reprendra les rênes avec une quatrième saison dès le 8 juin 1998 sur sa propre antenne. Mais les problèmes ne seront pas finis…
Réclamant une augmentation salariale qui n’a pas abouti à la fin de cette quatrième saison, l’acteur
principal de la série Jerry O’Connell, qui interprète le héros et inventeur accidentel de ce vortex Quinn Mallory, quitte avec perte et fracas le show – non sans entraîner dans son sillage son
propre frère à la ville et à l’écran Charlie O’Connell ( le béta Colin Mallory ).
Ceux ou celles qui achèteront cet ultime coffret 5 DVD édité par Universal Studio Canal Vidéo ne devront pas s’étonner alors dans le premier
épisode de la saison, « Un Monde Sans Ancrage », de se voir expliquer par les scénaristes ( Keith Damron et Bill Dial en plus des deux scénaristes et créateurs Tracy Tormé et
Robert K. Weiss ) mais surtout ce nouveau personnage ( interprété par Robert Floyd, que vous aurez peut-être entraperçu dans « New-York, Police Judiciaire » ou reconnu dans le fond
d’une scène depuis dans « NCIS » ou « Shark » ) que Quinn à fusionner lors de leur dernière glisse avec l’un de ses doubles physiques pour devenir ce Quinn
« Mallory » Mallory ?!
Diffusée pour la première fois aux USA sur Sci-F à partir du 12 juin 1999, cette cinquième saison de dix-huit épisodes de « Sliders » se concentrent donc désormais autour de Rembrandt ( ce crooner afro-américain à nouveau moustachu qui glisse depuis le premier épisode ), Maggie ( ce Capitaine aux apparences froides et distantes qui est venue remplacer le Professeur Arturo lors de sa disparition dans la troisième saison pour pourchasser à travers les mondes parallèles le Colonel Rickman qui a tué également son mari ) et les deux nouveaux personnages : ce « Mallory » évoqué plus haut et Diana Davis, une scientifique également impliquée dans l’accident qui a fait fusionner les deux Quinn mais surtout disparaitre Colin entre deux dimensions et qui en s’associant aux glisseurs ( Sliders ) va tenter de réparer sa faute…
Embarquez-vous donc dans ces 18 épisodes de 42 minutes chacun et faites les sauts que
vous voulez entre les versions audio française ou anglaise en 2.0 stéréo de ce coffret pour découvrir si Diana arrivera à tenir parole et
scinder les doubles et retrouver Colin, si enfin nos aventuriers malchanceux retrouveront leur amie disparue, Wade, et s’ils s’en sortiront dans leur lutte face à la race tyrannique des Kromaggs,
et combien d’autres excellentes uchronies auront su développer et créer les scénaristes d’une série qui se sera, hélas, essoufflée, abandonnée par certains de ses piliers ( John-Rhys Davies qui
plutôt que continuer à jouer le Professeur Arturo aura préféré devenir le célèbre Maitre nain Gimli dans la trilogie du « SEIGNEUR DES ANNEAUX » de Peter Jackson et Jerry O’Connell
parti espérer gagner de meilleurs cachets sur une série comme « Preuve à l’Appui », non sans être apparu entre temps dans des films comme « SCREAM 2 » mais aussi et surtout ce
« JOE’S APARTMENT », sur lequel je pense également revenir ) et des intrigues s’étant tournées autour du nombril de leurs personnages principaux.
Mais si, enfin, vous n’aurez pu suivre cette dernière saison en 2004 sur 13ème Rue, achetez ce coffret.
Je ne rembourse pas vos achats, par contre je vous débarrasserais de vos surplus…
« XENA, LA GUERRIERE » sixième et ultime saison
Série d’action et d’aventure de fantasy historique
( entendre qui revisite allégrement l’Histoire pour y intégrer des éléments mythologiques et de nature fantaisiste ou de fantasy ), mais aussi série spin-off si réussie qu’elle connaîtra un plus
grand succès que sa série d’origine, « Hercule » de Sam Raimi et Robert G. Tapert à travers leur société Photos Pacifique
Renaissance Ltd ( qui produira aussi en dehors de ces deux show TV les téléfilms sequels « Darkman » mais aussi les remakes US de « THE GRUDGE » et l’adaptation ciné du comics
« 30 JOURS DE NUIT » ), « Xena, La Princesse Guerrière » a aussi eu une influence au-delà du petit écran et d’un retour des spartiates aux pieds de certaines, devenant une
série iconique gay et plus précisément lesbienne.
Alors, si vous désirez enfin savoir si Xena, la princesse guerrière Amazone, est belle et bien en couple avec sa sidekick alliée et biographe la blonde Gabrielle, jetez-vous donc sur ce
coffret de six DVD réunissant les vingt-deux derniers épisodes de la sixième et dernière saison de la série qui sortira aussi ce 27 juillet
2010.
Toujours dépourvu de quelque bonus que ce soit ( comme tous les coffrets de séries TV d’Universal Pictures Vidéo, sic ), ce coffret proposera aux fans, heureusement, le choix entre des pistes française ou anglaise en 2.0 stéréo et des sous-titres français ( uniquement ) pour les moins anglophones d’entre vous.
Découvrez si Xena restera « éternellement » mortelle, comment Gabrielle devient encore plus sexy au fur à mesure des saisons et épisodes, et traversez avec elles vingt-deux épisodes que gère le producteur et scénariste Robert G. Tapert, épaulé des scénaristes John Schulian ( que l’on retrouvera sur la série « JAG » de Donald P. Bellisario ) et R.J. Stewart ( qui après des années télévisées nous a offert ce terrible « BIENVENUE DANS LA JUNGLE » réunissant The Rock et Seann William Scott en 2003 ), et qui vous entraineront à travers un monde antique qui ne sent pas tant que ça la poussière ou la naphtaline et à travers autant de mythologies jusqu’à un final stupéfiant bien qu’attendu voire prévisible !
« DR. QUINN, FEMME MEDECIN », sixième et ultime saison
Pour mes amis ou ennemis aux influences et préférences moins mythologiques, fantaisistes, high-tech ou
uchroniques, qui attendraient aussi la fin d’une de leur série préférée, qu’ils s’apprêtent ce 27 juillet 2010 à retrouver aussi leurs plaisirs télévisuels de la pause du midi sur M6 avec ce
sixième et dernier coffret Universal Pictures Vidéo des aventures westerno-médico-sentimentales du Docteur Michaela Quinn ( Jane Seymour, éternelle James Bond Girl Solitaire dans
« LIVE AND LET DIE » de Guy Hamilton mais aussi la très belle et saillante maraudeuse spatiale Serina dans l’originale « Galactica » de 1978 ) et de son bien aimé le chevelu Indien d’adoption Sully ( Joe Lando, qu’on aura guère revu que dans quelques épisodes de « JAG » ou l’une des
déclinaisons télévisée d’« Alien Nation » depuis ) et de leurs enfants d’adoption – et naturel, me semble-t-il.
Six DVD qui vous permettront de savoir si le Dr. Quinn parvient à retrouver Sully que la cavalerie recherche depuis la fin de la saison précédente et s’ils vivront enfin heureux d’ici la fin de
ces vingt-deux derniers épisodes de 1997-1998.
Oui, douze ans d’attente pour tous les fans du Dr Quinn qui vont enfin la retrouver en 2.0 stéréo, française uniquement, par contre…
A vous de choisir.