Objectif : éliminer la « bureaucratie » qui jusque-là en était responsable, enlever toute tentation aux hommes politiques de s’en occuper, et faire de grosses économies.
Une tentative plus modeste aurait été tentée dans les années 90, aussi par les conservateurs, mais elle n’a pas l’air d’avoir abouti à grand-chose.
Un médecin : « beaucoup de nos collègues ont vu ce cycle de changements à répétitions ». « Beaucoup vont regarder les réorganisations précédentes et les comparer à celle-ci et se demander combien va durer le changement en cours avant que le prochain n’arrive ».
Observations :
- Le gouvernement anglais semble vouloir appliquer les techniques de reengineering, qui ont dévasté les entreprises dans les années 90. En tout cas, il en emploie le vocabulaire. Cette réforme fait penser aussi à la déréglementation de l’énergie en Californie : Enron et ses amis avaient utilisé leur pouvoir pour mettre l’État en faillite.
- Ce type de changement présente tous les symptômes des erreurs qui tuent le changement. Il est construit sur une vision idéologique déconnectée des réalités de la vie (la bureaucratie fatalement mauvaise, les politiciens forcément malhonnêtes qui nuisent à l’économie), et il ne semble accompagné d’aucun mécanisme de contrôle qui lui permette d’arriver à bon port.
Compléments :