LA COLLINE A DES YEUX de Wes Craven (Etats-Unis / 1977)
Titre original : The hills have eyes
Genre : Horreur / Epouvante
Durée : 89mn
Acteurs : Susan Lanier, Robert Houston, Dee Wallace, Michael Berryman, Martin Speer
Résumé : En partance pour la Californie, une famille se retrouve accidentellement au beau milieu d’une zone d’essais de l’aviation américaine. Contraints de quitter leur véhicule, ils se retrouvent pourchassés par une bande de dégénérés.
Avis : 7/10
Alors que dans les années quatre-vingt allait déferler la vague des slashers, les années soixante-dix virent apparaître une série de films dans lesquels les assassins, eux, montrèrent leur vrai visage, celui de tueurs monstrueux, sauvages et sans âme, comme les rebuts d’une société qui enfante ses propres cauchemars.
Le plus connu d’entre eux est évidemment « Massacre à la tronçonneuse » et sa famille d’anciens bouchers que le chômage pousse à créer sa propre « entreprise de débitage » familiale. Un film qui reste encore aujourd’hui l’un des plus marquants dans un genre que l’on nommera alors « survival-horror ».
Wes Craven, avant de réaliser des films faussement effrayants et cinq ans après avoir tournée son tout premier long métrage « La dernière maison sur la gauche » considéré par les spécialistes comme l’un des films les plus malsains de l’histoire du cinéma (réputation aujourd’hui galvaudée au vu de certaines récentes productions bien plus glauques que le film de Craven), réalisa un film au moins aussi fort que le « Massacre » de Tobe Hooper.
Réalisé en 1977, le film de Craven à conservé l’impact qui devait être le sien lors de sa sortie à l’époque. Les acteurs sont de parfaits inconnus en dehors de Mickael Berryman qui joua dans vol au dessus d’un nid de coucou et qui campe l’un des rejetons de la famille de tarés.Le film de par sa violence peut faire penser à un autre classique, « Mad max » qui dans un contexte diffèrent montrait lui aussi des hommes revenir à l’état sauvage.
La colline a des yeux connu une suite quelques années après, toujours réalisée par Craven mais d’une affligeante médiocrité. Un remake de l’original fut tourné récemment et il faut bien l’avouer que ce dernier dépasse allègrement le film de Craven…