Après avoir tout essayé cette semaine et ce week-end qui était à ma portée, ne reste plus l’option, vraisemblable, d’une récupération chez des professionnels de la récupération. Autrement dit : ça fait ch(i)er. Et c’est cet entre-deux usant qui me retourne le crâne : entre l’absence de ces données et la possibilité d’une récupération possible : si tout espoir était perdu, au moins, dans ma colère, je n’aurais d’autre choix que de me plonger devant et me remettre petit à petit dans les mots. Mais ce n’est pas possible. Coup de tête est en arrêt complet. Tant que je n’aurais pas fait une croix sur la possibilité de récupérer la dernière version finalisée le week-end dernier, je ne pourrais pas le reprendre. Je ne pourrais donc pas tenir mes propres deadlines persos. Et je ne parviens pas à me mettre en conditions pour écrire autre chose : pour m’occuper la tête le temps de résoudre cette mécanique qui déraille.
Le cas de Prudhommes.rtf est différent. Je l’ai repris hier pour réécrire un mois plus tard ce qui a déjà été entamé. L'exercice est pénible au possible, car je suis incapable de reprendre le texte dans les détails, de là où je me trouve je n’ai maintenant plus que les grandes lignes. Mais je dois “profiter” d’être encore dedans pour recomposer ces dix pages, au cas où la récupération ne donne rien. Au pire, la récupération échoue et je pourrais me rabattre sur cette version de secours. Au mieux, la récupération est un succès et je peux me baser sur deux versions parallèles pour boucler un texte complet. Alors dans le doute je continue de recomposer ces notes, ces drafts, ces fragments pris en cour de route et qui me serviront de base de travail pour un projet futur. Quoiqu’il en soit je n’écris plus rien sur le DD du Dell prêté par H. pour dépanner. Tout fichier ouvert est saisi directement en ligne via Google docs. Je n’ai plus confiance en la mémoire statique. Idem pour les sauvegardes qu’on veut régulières mais qu’on oublie de poursuivre passés quelques mois de prudences. Si tout est en ligne, je risque peu.