Editeur : Le Livre de poche - Date de parution : 25/01/2006 - 280 pages où l'âme humaine révèle le bon mais surtout le moins bon
La quatrième de couverture met en garde le lecteur :
"Les créatures de la terre » sont des êtres ordinaires confrontés aux situations élémentaires de la vie, et qui peuvent révéler des gouffres de méchanceté ou de bêtise, aussi bien que des trésors de bonté. Allez savoir… John McGahern nous offre, à travers trois nouvelles, une série de portraits hauts en couleur : deux vagabonds capables de tuer des animaux innocents, sans même savoir pourquoi ils le font ; deux policiers chargés d’arrêter l’homme qui leur offrait, en toute amitié, des billets pour la coupe de l’Ulster ; trois frères contraints d’assister aux obsèques d’un oncle qu’ils détestaient… Prenant prétexte de situations simples sinon banales, le grand romancier irlandais explore les thèmes de la solitude, de l’abandon, de l’incompréhension entre les êtres. Bien que sa vision du monde soit sombre, son humour et son exceptionnel talent de conteur éclairent ces récits d’une lumière contrastée comme celle qui ennoblit les paysages d’Irlande.
Tout y est dit car John McGahern à travers la précision de son écriture nous invite à un voyage peu commun.
L'Irlande, ses paysages et puis quelques uns de ses habitants... Ames humaines sans pitié ou emplies de bonté, capables du bon et du pire. Des pans de vies de personnes qui pourraient être vous ou moi, confrontées à une vie de solitude ou à un quotidien répétitif.
Ces nouvelles m'ont fait penser au recueil l' Antarctique de Claire Keegan : même ambiance, écriture juste qui met en exergue les failles...
A lire quand on n'a pas le moral dans les chaussettes.
L'avis d'Yvon qui m'a donné envie de lire cet auteur.