Editeur : Pocket - Date de parution : 03/06/2010 - 128 pages
Nanou, sept ans, est hospitalisée ou elle comme elle le dit elle fait « des stages d’hosto ». Parce que ce monde, les « firmières », elle connait à force. Sa tante Alice lui offre un cahier bleu pour « dire tout ce qu’on a mal au cœur ou envie de rigoler ». Nanou écrit avec ses mots, son langage : la maladie de sa maman, la jalousie qu’elle éprouve envers sa sœur ainée, les copines et puis l’amour immense de sa tante.
Le hasard fait qu’il y a cinq jours j’ai écrit un billet sur Oscar et la dame rose d'Eric-Emmanuel Schmitt, une lecture qui m’avait bouleversée.
Un mètre quatre reprend ces mêmes thèmes: la maladie, le monde médical racontés par un enfant. Le récit est de la main de Nanou, sept ans, mais j’ai été gênée par les phrases trop infantiles. J’ai trouvé que l’ensemble du livre baignait dans les bons sentiments comme si l’auteure en faisait de trop. Quand Nanou parle de la sclérose en plaques de sa maman et de ses craintes : c'est juste et touchant.
La dernière page m’a laissée perplexe. Le livre se termine par un mot d’Alice. Aussi, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un livre autobiographique sauf que l’auteure se prénomme Anne.
Une écriture trop édulcorée à mon goût pour une enfant de sept ans. Aussi, cette lecture m’a juste effleurée…
Merci à l’ami BOB et aux éditions Pocket pour ce partenariat.