Mercredi, c'était ma fête, 29 ans... et pour l'occasion, j'avais commandé un super concert dans les arènes de Nîmes. J'avais demandé Jamiroquai. Et vous savez quoi, il est venu !!! Trop cool ce Jay Kay...
J'attendais ce concert avec impatience et je n'ai pas été déçu. Le seul truc c'est que j'étais dans la fosse et que, du coup, j'ai un peu souffert... 5 heures debout avec un dos en charpie, dur dur.
Mais ça valait le coup. Merci Karine de m'avoir soutenu...
L'avantage de la fosse, c'est qu'on est au cœur du truc et qu'avec Jamiroquai, dès les premières notes, on a envie de se trémousser. Et ce fut le cas lorsque Jay est entré sur scène avec Revolution 1993 :
Je vous pris de m'excuser pour la mauvaise qualité des images mais je n'avais pas pris mon caméscope qui, bien que miniature, n'était pas très adapté à la fosse. Et puis, mon appareil photo n°1 n'ayant pas survécu à son deuxième FestiVoix, je n'avais que le n°2, pas très performant...
Mais revenons au début de la soirée. Il faisait très beau à Nîmes et l'ambiance était carrément estivale. Le public des arènes était très chaud.
Pour ma part, c'était la première fois que j'étais dans la fosse et je dois avouer que c'est assez impressionnant d'être entouré par des milliers de personnes assises dans les gradins de ce monument deux fois millénaire. Surtout quand toutes les arènes font la ola :
Sympa non ?
Bon, le début de la soirée a été un peu long. Dès 20h, il y avait une première première partie un peu superflue, un groupe de hip-hop qui bougeait bien mais qui a eu du mal à se faire apprécier par un public qui attendait les têtes d'affiche.
Je pense que dans d'autres circonstances, j'aurais apprécié Rock and Junior, mais là, ils étaient un peu de trop...
Là, il faut que je tire mon chapeau aux équipes techniques du FestiVoix, très efficaces pour les changements entre deux artistes. En effet, ce n'était pas le cas des technicos des arènes qui ont mis 45 interminables minutes pour installer le matos de la seconde première partie, en l'occurrence, Wax Tailor.
J'adore la voix de la chanteuse sur Our Dance :
J'aime bien ce DJ français pour l'avoir entendu à de nombreuses reprises sur Nova, ma référence radio. Mais il s'est heurté à un public impatient de voir Jamiroquai et a eu du mal à chauffer l'assistance. Il faut dire que c'est plutôt une musique de fin de soirée...
Pourtant, il était venu avec une sacrée gang : une flutiste, une violoniste, un violoncelliste, une chanteuse (avec une voix superbe), un rappeur et deux "ragga men".
Wax Taylor a terminé avec ses tounes les plus connues, comme Positively Inclined :
Comme je vous l'ai dit plus haut, dès que Jamiroquai est entré en scène, l'ambiance est montée, non pas d'un cran, mais de plusieurs étages. Il est arrivé avec sa coiffe de chef indien et l'a gardée pendant tout le concert.
A part une toune de son futur album (sortie prévue en octobre), Rock Dust Light Star, qu'il joue apparemment dans tous ses concerts, l'indien nous a servi un enchainement de tubes. Il faut dire qu'il en a fait beaucoup... et que tout le monde les connait. Et tout le public les connaissait !
Ce qui était plaisant, c'est que la plupart étaient retravaillés, intégrant des passages jazz, des rythmiques différemment. Ce qui ne changeait pas, ce sont les extraordinaires lignes de basse qui rythmes ses morceaux.
Ça vous dit un petit Space Cowboy de 9 minutes 15 ?
Bien sûr, Jay a un peu vieilli, comme nous tous. Il est un peu moins agile qu'à la grande époque (je l'avais vu il y a quelques années à Lyon), mais c'est toujours une bête de scène. Il sait y faire pour se mettre le public dans la poche. Et à Nîmes, il a été comblé.
Le plus grand moment de la soirée, le plus magique, a eu lieu pendant Virtual Insanity. Jay a demandé au public de faire la musique de la toune et a chanté dessus pendant plusieurs minutes. Toute les arènes faisaient des "la la la la..." en chœur.
Jamiroquai était enchanté, un pur moment de bonheur !!! Je n'ai filmé qu'un petit extrait de la toune car, comme tout le monde, j'étais dans le trip :
J'attendais avec impatience Cosmic Girl (dite "la chanson aux Ferraris"), qui est une de mes chansons préférées et surtout celle de mon ami Vincent. Quand nous étions un peu plus jeunes, dès qu'on passait cette toune, il se mettait un bonnet sur la tête et faisait un chorégraphie à la Jamiroquai.
Ceci nous a valu quelques éclats de rire, notamment la fois où il a sauté sur la table basse de son salon, lors d'une soirée, et où il s'est vautré... Ou encore, lors de son enterrement de vie de garçon, lorsqu'on l'a forcé à le faire dans un des bars les plus fréquentés de Montpellier en plein samedi après-midi, avec la complicité du patron... Quoique le soir de son mariage, quand il a pété une chaise en faisant sa chorégraphie, c'était pas mal aussi... que de souvenirs.
Bref, Jamiroquai a enchainé son Space Cowboy de 9 minutes et Cosmic Girl et je n'ai pas pu filmer l'intégralité de la chanson. Vincent, cet extrait est pour toi :
Comme vous pouvez le deviner sur mes vidéos pourries, les éclairages étaient plutôt sympa et l'énorme écran au fond de la scène était carrément excellent. Il amenait une dimension visuelle très agréable, surtout quand on y diffusait des images de paysages australiens ou encore d'océans, comme sur Alright :
Après une heure trois-quart de groove endiablé, Jay a quitté la scène, sans doute un peu fatigué après son excellente prestation. Bien entendu, il a été vigoureusement rappelé. Au bout de quelques minutes, il est revenu pour une ultime chanson, un Deeper Underground de 7 minutes, ENORME !!!
Je suis rentré à Montpellier à 1h30 du mat, fourbu et heureux. J'en ai profité pour passer un coup de fil chez Thomas, à Trois-Rivières. Il recevait plusieurs amis pour le souper et ça m'a donné l'occasion d'échanger quelques mots avec eux.
Cela achevait en beauté une soirée d'anniversaire musicale et fabuleuse!