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Les Mille Et Une Nuits

Publié le 25 juillet 2010 par Olivier Walmacq

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Genre : Comédie érotique/Film à sketches

Année : 1974

Durée : 130min

L'histoire : En Arabie. Nourredine, un jeune homme, tombe amoureux de Zoumourroud, une jeune esclave qu'il achète, mais qui disparait, enlevée. Il se lance à sa recherche, et va vivre, ou entendre, de grandes aventures...

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La critique de ClashDoherty :

Dernier (et, donc, troisième ; bravo, vous suivez) volet de la trilogie de la Vie, Les Mille Et Une Nuits, réalisé par Pier Paolo Pasolini en 1974, est l'avant-dernier film du réalisateur, et le dernier sorti de son vivant (il sera assassiné sur une plage d'Ostie quelques jours avant la sortie de Salo Ou Les 120 Journées De Sodome, en 1975). Interprété par Ninetto Davoli, Ines Pellegrini, Franco Citti et Tessa Bouche (notamment), ce film est bien entendu l'adaptation de certains contes du fameux recueil arabe (qui contient vraiment 1001 histoires). Des contes légers, érotiques, grivois. Pas de Aladdin, de Sindbad, de Ali Baba ici.

A la différence des deux précédents volets, Pasolini n'apparait pas ici, et les contes suivent, en gros, un cheminement scénaristique (le film conducteur entre les contes est nettement plus solide, on a l'histoire des deux amoureux séparés entre chaque conte).
Visuellement parlant, musicalement parlant, c'est tout simplement le plus beau film de Pasolini, la beauté des décors (naturels) arabes, la musique, la photographie de Tonino Delli Colli, c'est sublime, aucun autre mot ne convient. Les acteurs, que ce soient les habitués (Citti, Davoli) ou figurants et amateurs, sont excellents. Encore une fois, beaucoup de nudité des deux sexes, mais c'est soft. Très poétique. Mais pour adultes seulement (interdit aux moins de 16 ans) !

Arabian Nights (titre anglais) est donc un chef d'oeuvre de plus, et la conclusion parfaite de la trilogie de la Vie. Poésie pure, érotisme soft, humour de certaines situations, ce troisième volet est immanquable. La trilogie de la Vie célèbre la vie et le sexe avec légèreté, là où le prochain film de Pasolini, son ultime, célèbrera le sexe comme synonyme de la mort...
Il aura fallu trois films à Pasolini pour prouver que le sexe est gai, et il ne lui en faudra qu'un (Salo) pour montrer le contraire ! 

Note : 20/20

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