Réalisateur : Lee Unkrich
Date de sortie : 14 juillet 2010
Synopsis :
Les créateurs des très populaires films Toy Story ouvrent à nouveau le coffre à jouets et invitent les spectateurs à retrouver le monde délicieusement magique de Woody et Buzz au moment où Andy s’apprête à partir pour l’université. Délaissée, la plus célèbre bande de jouets se retrouve… à la crèche ! Les bambins déchaînés et leurs petits doigts capables de tout arracher sont une vraie menace pour nos amis ! Il devient urgent d’échafauder un plan pour leur échapper au plus vite. Quelques nouveaux venus vont se joindre à la Grande évasion, dont l’éternel séducteur et célibataire Ken, compagnon de Barbie, un hérisson comédien nommé Larosse, et un ours rose parfumé à la fraise appelé Lotso.
Critique :
Quand on va voir un Pixar au cinéma, on sait que l’on va en avoir pour son argent, mais pourtant ils n’arrêtent pas de nous surprendre par leur inventivité et leur maitrise technique. Quel est leur secret ? Chaque nouveau bébé est un réel bijoux … Et le pire c’est qu’ils font ça à une cadence infernale. Toy Story 3 ne fait donc pas exception en concluant la trilogie de manière brillante.
Plus de dix ans après le deuxième opus, on prend un énorme plaisir à rouvrir le coffre avec ces jouets si attachants, qui ont fait la force et le succès de la saga. Pixar livre un film beaucoup plus adulte, que ce soit par les thèmes qu’il aborde ou par sa mise en scène, on retrouve des couleurs plus sombres avec des personnages plus tourmentés. Mais rassurez-vous l’humour est toujours présent, il ne faut pas oublier la cible première d’un Pixar. Je note d’ailleurs pendant les bandes annonces que les gosses de 11 ans ont remplacés leurs jouets par des BlackBerry, mais revenons au film. J’ai également pris un grand plaisir à retrouver un Richard Darbois en grande forme, qui prête une nouvelle fois sa voix au débile de l’espace. Des doubleurs toujours au top, notamment Jacques Balutin qu’on prend plaisir à réentendre. Seul bémol, Toy Story 3 réutilise la même trame que les deux premiers, mais cette faiblesse de l’intrigue est diminuée par le soucis du détail qui est toujours aussi impressionnant.
Toy Story 3 est une réflexion intelligente sur le passage à l’âge adulte, nostalgique d’une époque ou chaque enfant créer son monde, son histoire avec ses propres jouets, autrement dit ce qu’on appelle l’imagination. Mais Pixar livre un espoir au spectateur, l’espoir qu’il est inutile de retomber en enfance pour continuer à rêver. Jamais l’émotion n’avait été aussi forte dans un film d’animation, on se surprend à avoir les yeux qui brillent, on bouge de son siège lorsqu’un frisson nous soulève pendant que Woody et Buzz se prennent la main dans un geste d’amitié infini et au-delà. Avant de se rappeler pendant le générique de fin que tout cela a été crée sur ordinateur et que Pixar a décidément pris un abonnement aux chefs-d’oeuvre.
Ma Note : * * * * *
Bande Annonce :