Elle nous conte donc l'histoire d'un suicide ou plutôt de plusieurs suicides, cinq, cinq filles, cinq soeurs, le tout narrés par les voisins amoureux de ces filles. L'ambiance apparait glauque mélancolique et Sofia Coppola touche encore à la perfection en terme de mise en scène, d'images mais aussi de musiques.
Si Virgin Suicide n'égale pas le second métrage de Sofia (Lost in translation), il est reste un pillier du cinéma des années 2000 et la réalisatrice arrive sans peine à se faire un prénom dans le milieu du cinéma.
Le film parle d'adolescence mais s'éloigne beaucoup des sentiers tracés par les teen-movie, on en est même à des années lumières. On y comprend l'asphixie des jeunes filles, leur cruel manque de liberté mais aussi la mélancolie qui touche presque tout le monde vers le début de l'adolescence.
Dans ce long, Kirsten Dunst éclabousse l'écran en interprétant Lux, une magnifique allumeuse étrangement avide de nouveautés et de vies mais surtout d'amour et de liberté.
Du coté masculin comme féminin, on découvre quelques acteurs qui feront leur petit bout de chemin suite à ça : Josh Hartnett, Hayden Christensen, Giovanni Ribisi, Jonathan Tucker...
Beaucoup de bonnes choses donc dans ce Virgin Suicide que j'aime voir et revoir.
16.5/20
Silice