Pas besoin de beaucoup de mots, les images suffisent. Petite séance diapos.
Seul bémol, la plage est à 5 kilomètres, ce qui fait un peu loin à pied, surtout quand il fait une chaleur à vous transformer en limace amorphe et baveuse en quelques minutes. Mais les Hoi Hanais sont épatants, ils pensent à tout (et surtout, ne manquent pas une occasion de se faire de l'argent). Tous les 50 mètres, des locations de vélos sont proposées. Ne cherchez pas de vrais magasins de location comme chez nous, ça n'existe pas: le plus souvent, le fond de commerce se résume à un parasol sur le trottoir, sous lequel attendent une dizaine de vélos. Au mieux, ils sont abrités sous un hangar. Pour un dollar les 24h, on ne se prive pas (quand je pense qu'à Belle-île-en-Mer c'était dans l'ordre de 15€ par jour...) Il y a aussi l'alternative de la mobylette pour un peu plus cher (à peu près 3$ pour 24h).
Un après-midi, je suis allée me mettre à l'abri des tailleurs, pédicures et chauffeurs de taximobylette sur une petite île accessible par un petit pont
à pied, à vélo (en l'occurrence) ou en mobylette.
Je me suis rempli l'estomac (détails ultérieurement) dans une petite gargote où, à part ces 2 là
il n'y avait pas un chat...
puis j'ai réenfourché ma bicyclette pour une balade digestive en pleine nature. Pas l'ombre d'un
touriste...
… ni d'un magasin de robes
Bref, un havre de paix. Si seulement le soleil n'avait pas tapé aussi fort...
Pour terminer, l'enseigne présomptueuse d'une galerie d'art parodiant la fameuse expression « same same, but different ». Les commerçants vietnamiens l'utilisent à tour de bras dans le but de convaincre le client que leurs produits, bien que fortement similaires à ceux du voisin, ont leur caractère propre... et que c'est donc ceux-ci qu'il faut acheter.