Tamara Drewe

Par Silice
Tamara Drewe retourne dans son village paumé d'Angleterre après s'être refait faire le nez. Village paumé qui sert de retraite pour quelques écrivains bobos en mal d'inspiration, un village où l'on peut croiser des ados en peine qui n'ont rien à faire de leurs journées. Tamara Drewe est à présent une magnifique journaliste. C'est dans ce bled pourri et avec cette ambiance de campagne anglaise que le film va se dérouler. C'est bucolique, c'est champêtre, untel trompe untel, on rit, on sourit et l'on nous ballade là-bas.
Gemma Arterton (et son joli petit nez) n'a jamais été aussi belle et charismatique qu'en Tamara Drewe. Chaque personnage apporte une marque indélébile sur le film, ils sont bien travaillés et apportent leur grain de sel dans cette histoire à l'ambiance si rurale et bucolique.
Il est dur à la fin de l'histoire de devoir lâcher ces écrivains bobos découvrant la nature, cette journaliste au charme fou, ces adolescentes qui ont bien provoquer les emmerdes pendant tout le film, ce rockeur à tendance émo-gothique, ce beau fermier... etc.

La musique d'Alexandre Desplat est, elle, tout bonnement excellente et unique. Elle reste presque la même tout au long du film mais colle si bien avec l'ambiance que voulait nous apporter Stephen Frears que l'on se demande comment elle a pu être composé.
En bref, Tamara Drewe est un joli voyage au coeur du cinéma anglais et de la campagne paumé, un bon divertissement qui nous tire sans peine un rire et plusieurs sourire.
16/20
Silice