Ah Twitter… le gazouillis sauvage des 140 caractères où les pensées fusent, autant que les plus intimes confessions. D’ailleurs, ActuaLitté ne manque pas de vous y offrir l’essence de ses informations. Mais Twitter représente aussi un enjeu fort pour les maisons d’édition, en ce que le réseau social permet de réaliser un sondage d’opinion rapide et de disposer d’un panel de consommateurs assez facilement.
La semaine passée, rapporte The Bookseller, plusieurs lecteurs ont utilisé un principe de hashtag, cette phrase que l’on glisse dans un tweet pour s’assurer du suivi de la conversation. Ainsi, on retrouvait #dearpublisher dans plusieurs messages, qui ont rapidement débordé le cadre national des États-Unis pour se propager progressivement aux blogueurs et éditeurs du Royaume-Uni. Il s’est même retrouvé dans une chaîne incroyablement suivi.
Un suivi consommateur exceptionnel, qui a servi tout aussi bien aux lecteurs pour communiquer avec les éditeurs, que pour ces derniers à se faire une idée des tendances, des réflexions et autres observations formulées. Un moyen direct pour savoir ce que pense tout le monde, et peu coûteux pour le coup.
Une carotte permettant de se faire une idée, en tout cas, émanant de ceux qui suivent le réseau social, mais pas forcément de disposer d’un relevé précis des comportements, comme toujours. Quelles conclusions peut-on obtenir réellement de ce que l’on voit et peut lire via une chaîne de ce type. Le public est déjà très ciblé et particulièrement défini.
En outre, exprimer une opinion en 140 caractères est toujours aussi délicat : la brièveté n’est pas forcément propice à ce que les avis soient correctement développés. Si le dialogue entre consommateur et producteur n’est jamais mauvais, le risque de mal comprendre en vaut tout de même la chandelle.
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Rédigé par Clément S.
Source : Actualitté