Notre bonne vieille éducation judéo-chrétienne nous laisse penser que l’on ne réussi que dans l’effort, et qu’en travaillant 10 heures par jour. Résultat : nous croulons sous le travail, nous tombons malade au moindre changement de températures (épuisés que nous sommes) et… nous perdons en efficacité ! Je vous parle en connaissance de cause, moi qui suis souvent au bureau avant 8 heures du matin, pour traiter les dossiers en retard et m’occuper de l’administratif. Mais pourquoi Esther se lance t’elle dans un grand discours sur un tel sujet, vous demandez-vous ?
Parce que je me suis rendue hier à une réunion d’un club d’affaires. Cela fait plusieurs mois que je voulais y aller, mais je ne me résolvais pas à prendre sur mon précieux temps. J’ai donc passé deux heures en compagnie d’une vingtaines de personnes et les échanges ont été très fructueux. Je suis repartie avec plusieurs recommandations auprès de sociétés qui organisent des séminaires et qui pourraient avoir besoin de mes services. Et surtout, je suis arrivée au bureau vers 11h du matin après la réunion, j’avais passé un très bon moment, et je me suis dit qu’après tout, cela n’avait aucune importance d’arriver plus tard au bureau :-)
Moralité de l’histoire : on s’impose des obligations inutiles qui ne nous aident pas à avancer. Quand on est chef d’entreprise, on travaille beaucoup, mais on choisit ses contraintes. Je me rappelle de mes années de salariat (dont je parle dans la vidéo sur notre site) où certains jours, je n’arrivais pas à me concentrer, et où j’attendais impatiemment 18h, heure de la libération. J’aurais tout donné, à l’époque, pour que mon chef de service me donne le droit de quitter le bureau. Sans parler de la fameuse sonnerie de 16h30, quand on était écolier
D’ailleurs, on est vendredi, il est 15h, je suis épuisée et inefficace, et vous savez quoi ? Je vais quitter le bureau, pour m’aérer un peu, et revenir fraîche et dispose lundi matin
(si personne n’a la mauvaise idée de me téléphoner pendant que j’éteins mon ordinateur).