La grève des scénaristes m’a sauvé d’un week-end voué à la déprime. Mon truc, c’est de regarder les séries d’un bloc, histoire de pas attendre 1 à 2 semaines entre chaque épisode. La grève toujours en cours des scénaristes compromettant sérieusement la probabilité d’une suite pour la saison en cours de toutes les séries américaines, j’ai décidé que ça m’autorisait à m’envoyer les 9 épisodes de Desperate Housewives qui viennent d’être diffusés depuis septembre. Et je n’ai pas été déçu.
Je ne sais pas si les scénaristes avaient prévus le coup mais là où la dernière saison était de bonne facture avec un épisode 7 en point d’orgue et un peu de routine pour tous les autres, cette année, peu de routine, de l’accélération, du drôle vraiment drôle (une partie de mime mémorable dans l’épisode 3), du triste vraiment triste (Lynette et son cancer….) et même un cliffhanger digne d’une fin de saison pour l’épisode 9.
Toutes les actrices sont comme d’habitude excellentes, les meilleures performances revenant cette année encore à Felicity Hufman aussi brillante dans le drame que la comédie. C’est à elle qu’on doit le cri du cliffhanger, que seuls les plus masos d’entre-vous découvriront en cliquant ci-dessous. Bien sûr, c’est plein de spoilers (révélations sur la saison) alors ne cliquez que si vous faites partie de ceux qui, comme moi, aiment parfois lire les dernières pages d’un livre avant de le débuter.