Un jour de printemps au diable vous partîtes,
Et, depuis, chaque saisons, à la date susdite,
Je mouillais mon urinoir en pansant à vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de marbre,
Plus un seul souvenir à mettre sous mon arbre:
De votre mois de juin, aujourd'hui, je m'en fous.
On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Ses élucubrations qui vous ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles :
De votre printemps, aujourd'hui, je m'en fous.
Agréablement allongé sur ma balancelle
Les yeux rivés sur un vol d’hirondelles
Je goute a cette liberté en souvenir de vous
Quiétude reposante passant sur nous en votre absence
Soulagé de cette voix chargée de médisance
Qui loin d’ici n’attriste que les cailloux
De votre présence, aujourd’hui, je men fous
Désormais, le peut de souvenirs qui pour vous me reste
Ne sont qu’allocution et cortège funeste
Que je pratique très souvent en excrément vos sornettes
Et heureux que vos fesses ne polluent plus nos toilettes
Mea culpa et honte à moi d’avoir eu confiance en vous
De vos suçotes de matrone aujourd’hui, je men fous
Otangerac