Je ne sais pas si j'ai le droit d'en parler sur le blog du Haricot. D'une part, parce que ça risque de faire fuir les lecteurs (non, j'rigole, je sais bien que rien ne vous arrête, pas même mes
grenouilles mortes); de deux parce qu'un jour, Haricot le lira (le jour où je n'aurais plus aucune chance de le faire obéir, vers ses quarante piges, parce qu'avant ce sera trop tôt) et je ne
voudrais pas qu'il me regarde avec dégoût pendant trois jours. Et de trois, les fêtes approchent, et comme qui dirait un tas de gens sont susceptibles de me voir et de suivre le blog (dans cet
ordre ou un autre ou en même temps).
Donc, ont-ils vraiment envie d'en savoir plus ? Pas sûr, s'ils prévoient de partager ma table... (c'est là qu'un certain nombre de gens choisissent de ne pas aller plus loin.)
Bon. La vie en rouge... ROUGE, comme des fonds de culotte ! Bon sang, ça fait un mois qu'on m'a posé ce stérilet, et ça fait un mois que je pollue quotidiennement l'environnement. Nereij se plaint
de ma mauvaise humeur (ET MOI DONC !)
Nous sommes un peu à cran tous les deux. Une vie de couple harmonieuse tient à un tas de choses, notamment à des périodes menstruelles de taille raisonnable, et là, on a un peu l'impression d'être
revenu à la période post accouchement, en moins fleuve quand même.
BON SANG ! Mon gyneco, le gars qui me sauvait la vie quand j'étais enceinte, m'a dit que c'était n-o-r-m-a-l. Vu que je me suis étouffée au téléphone, il m'a dit que si ça persistait d'ici au 27
(après NOËL), il me verrait, avec dans la voix cette exapérante conviction que d'ici là je n'aurais plus rien.
Avec la chance que j'ai, ça va passer le lendemain de noël. Je vois d'ici les gros yeux des pauvres frangins/maris avec un genou/une cheville dans le sac, parce que soi-disant ce n'est pas si
grave... Mais j'aimerais bien les y voir avec un mois de règles complètes sans même avoir foutu un bébé dehors !!!