Les données fondamentales publiées ces dernières heures sont mitigées et assez illisibles. Les éléments graphiques également empreints d'hésitations sont par contre un peu plus clairs et largement guidés par les bancaires.
- Les mises en chantier de logements ont reculé de 5 % en juin sur un mois aux USA, au-dessus des attentes puisque la moyenne des anticipations se situait à -3,2 % mais les permis de construire déposés en hausse de 2,1 % sur un mois ont surpris un peu plus favorablement.
- Sur le front de l'investissement des entreprises dont les résultats d'IBM sont habituellement un indicateur, le géant de l'informatique affiche une progression de son chiffre d'affaires de seulement 2 % soit un demi-milliard $ sous les attentes des analystes financiers. Par contre le résultat net par action progresse de 13% à 2,61$ soit 0,03 $ au-dessus des anticipations.
- Concernant le secteur bancaire, Goldman Sachs a publié des revenus en baisse de 35,8 % sur un an au 2nd trimestre et un bnpa (bénéfice net par action) très restreint à 0,78 $ contre 4,93 $ un an plus tôt et plus de 5,50 $ le trimestre précédent.
→ Tout d'abord lâchée par les acheteurs, l'action Goldman Sachs a perdu du terrain avant de se ressaisir pour clore en hausse de 2,22 % à la bourse de New York, ballotant une bonne part de la cote. L'indice des valeurs bancaires US (BKX ci-dessous) confirme donc autant l'hésitation actuelle que la relative fermeté des acheteurs décelées hier via un doji en croix sur un support important avec la formation ce jour d'un doji libellule ou dragonfly doji qui élève d'un petit cran la tonalité haussière et précise le seuil de ce support.
Le CAC 40 limite la casse avec une baisse de 0,53 % mais les dégâts sont un peu plus importants avec la rupture de la borne basse de l'ancien gap du 8 juillet à 3 483 ce qui nécessite un retour sur 3505-3515 pour retrouver un biais haussier .