Robert Mugabe lors d'un rassemblement de l'Église apostolique dans l'arrondissement de Marange, à l’est du Zimbabwe, a déclaré "Nous disons non à des droits pour les gays. Nous n'écouterons pas ceux plaident pour leurs droits dans la nouvelle Constitution".
Le processus politique pour l'élaboration d'une nouvelle Constitution a été lancé le 16 juin 2010, conjointement par le Président Robert Mugabe et son rival devenu Premier ministre, Morgan Tsvangirai.
La rédaction d'une nouvelle Constitution fait partie de l'accord élargi signé en février 2009 par les deux partis sur un gouvernement d'union.
Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai se sont l'un et l'autre déjà prononcés contre la reconnaissance par la constitution des droits des homosexuels.
Robert Mugabe a qualifié l'idée de "folie".
L’homophobie du dictateur tortionnaire n’est pas récente.
En mars 2002, il déclarait déjà "Nous pouvons avoir des associations, mais nous n’aurons jamais d’associations d’homosexuels. En fait, nous les punirons", et avait ajouté "Les homosexuels sont pire que des cochons et des chiens. Nous ne pensons pas qu’ils aient de droits humains du tout".
Devant les membres de l'Église apostolique, Robert Mugabe s'en est pris à la reconnaissance par l'Église anglicane des mariages gays, qualifiant à nouveau l'homosexualité de "comportement de chien".
Il a dit "Aujourd'hui l'Église anglicane tolère les mariages entre hommes et entre femmes. L'archevêque bénit de tels mariages. C'est similaire à un comportement de chien".
Les gays et les lesbiennes du Zimbabwe partagent leur sort douloureux avec les opposants au régime. Ils sont arrêtés, battus, leurs maisons brûlées par la Police...
Le régime de Robert Mugabe utilise la torture contre ses opposants de façon routinière et sans s’en cacher
Le régime désigne les gays et les lesbiennes comme des boucs émissaires, en les désignant responsables de tous les maux du pays.
Deux permanents du GALZ ont été arrêtés en mai 2010 lors d'une perquisition dans les locaux de l'association, où la Police affirme avoir trouvé du matériel pornographique.
Remis en liberté sous caution, après des pressions internationales, ils sont poursuivis pour infraction aux lois sur la censure.
Pour lui tous "Les Blancs sont des escrocs et des fraudeurs".
Il a déclaré au sujet des fermiers blancs au Zimbabwe, "Ils ont le coeur dur, on croirait qu'ils sont juifs".
Il véhicule les idées d’un complot juif mondial, allant déclarer dans son délire, "Les Juifs d'Afrique du Sud, travaillant de concert avec leurs collègues d'ici, veulent que nos usines de textile et d'habillement ferment".
Seigneur, délivre le Zimbabwé, du Mal.