Bonjour à celles et ceux qui ont lu leurs romans
Bonjour aux zotres
Préférant consacrer mon temps aux romans sélectionnés pour le prix Qd9 2010 mais aussi à quelques zotres que j'ai eu le plaisir de recevoir par la poste (Derey, Ravalec, rentrée littéraire Ulike) et dont je vous reparlerai bientôt, j'ai volontairement choisi pour mon challenge d'août, 3 romans peu épais et que je présumais faciles et rapides à lire... et puis divers doutes sont venus nuancés ou au contraire exacerber cet a priori jusqu'à la déception quand j'ai lu ce qu'on disait des uns et des zotres sur la blogosphère. J'avoue que ce mois-ci le suspens est total, je n'ai aucune idée quant au résultat du sondage...
N'oubliez pas de VOTER dans la colonne de gauche car les choix exprimés dans vos commentaires sont sympathiques et intéressants car ils expliquent vos motivations (parfois marrantes !) mais seuls les résultats du sondage permettent de désigner le livre gagnant.
Anna Gavalda
J'ai déjà lu 2 livres de cette auteure. J'ai adoré son recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (voir ici) mais j'ai été nettement moins séduite par son roman Je l'aimais (voir là). En lisant les avis de Laurence (biblioblog), Thom (le Golb) et Cuné, on comprend que l'on n'est pas tombé sur un livre inoubliable mais que l'on ne va pas se faire mal au cerveau.
Les lignes de présentation que j'ai pu lire Sur Amazon laissent aussi présager un petit livre plus léger qu'un vin de Loire mais parfois c'est sympa de ne pas chercher à s'énivrer et de vouloit être juste gai(e) et détendu(e) après avoir avalé un peu trop vite un verre de vin frais et facile à boire. Le risque, bien sûr, est de tomber sur une piquette désagréable :
Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d'un château pendu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adultes. Légère, tendre, drôle, L'Echappée belle, cinquième livre d'Anna Gavalda aux éditions Le Dilettante, est un hommage aux fratries heureuses, aux belles-soeurs pénibles, à Dario Moreno, aux petits vins de Loire et à la boulangerie Pidoune.
Cécile Ladjali
La présentation de l'éditeur en ligne sur Amazon est trèèès longue et donne bien le ton intello, tordu, métaphorique, baroque et théâtral du livre. En voici le début :
Deux têtes coupées (les souffleurs), deux jumeaux incestueux, un palais vénitien aux pieds palmés, un comte amateur d'absinthe, un majordome (toujours) précédé de ses ganta blancs, un bonnet de bain rose et un seul théâtre pour deux représentations rivales : Shakespeare et Racine en ébullition. "Une pensée doit être étrange comme la ruine d'un sourire." Cioran
L'aphorisme de Cioran me séduit et m'inquiète à la fois de même que les avis que j'ai lus (celui de Malice par exemple) qui insistent sur une certaine complexité et un forte ancrage du livre dans une culture théâtrale classique que je ne possède pas.
Delphine de Vigan
La blogosphère regorge de critiques variées de ce livre qui m'a été offert la semaine dernière (merci !) et qui a obtenu le prix des libraires 2008. En voici quelques unes, de la plus enthousiaste à la moins convaincue par cette histoire d'ados dissemblables : Clarabel - Bibliza - Lily - La tourneuse de pages - Keisha - Malice
La plupart sont agrémentées d'extraits du livre.