Petites joies quotidiennes...
Le soir, sous mes fenêtres, des gamins jouent au ballon. On sait que je n'aime pas le fot. Néanmoins et cependant, j'aime bien entendre et voir les mômes s'amuser;J'aimerais savoir dessiner comme certains de mes amis peintres, croquer les mouvements... ou alors être compositeur et créer, avec les cris, le chocdu ballon une belle musique. Comme l'a fait Maessiaen avec les oiseaux, et Couperin ausso! Parce que c'est joyeux, rigolo, sympa, ces jeux. Des fois, ça s'engueule ferme à propos d'une passe, d'un but douteux. Mais ça aussi, c'est bien. C'est la vie. Dans une cité pour pauvres égayée, en été, par le linge aux fenêtres. Petites joies quotidiennes...
L'horreur!
De temps en temps, un adulte ou deux se joignent au jeu. J'irais volontiers, mais j'ai quelque souci avec mes jambes, on vieillit et, bon... Bref, il y a là quelque chose de tendre au quotidien. Et je vois l'horreur sur ce blog: http://www.olivier-autissier.com/blog/index.php?post/2010/07/20/Les-Voisins... Bref, in mauvais voisin critique tout le monde. Quant aux pétards, je l'ai fait. Et ça va une fois ou deux, puis on explique fermement et avec le sourire, que ça suffit! On parle, on communique, on est bienveillant!
Chant du coq.
Ca me fait penser aux gens qui ont une maison de campagne et qui portent plainte parce que le chant du coq, chez le voisin fermier, retentit trop tôt le matin. Du moins à leur gré. J'ai vécu près d'une ferme: on se'habitue au chant du coq...on achète du beurre (en douce, c'est plus permis), du lait... Pas d'oeufs, j'avais mes poules... On connaît les voisin, on boit la goutte, on l'offre...
Ordinaires.
Alors, se plaindre du chant du coq ou des mômes joyeux, cest l'anti-vie, la hargne, la malveillance.Et c'est infiniment triste et consternant.C'est la désolation des coeurs arides et morts. Et pourtant nous avons aussi subi, mon fils et moi, la hargne de certains vu qu'on n'est "pas comme les autres"... Le genre de voisins qui se plaignent parce que les enfants s'amusent et font du bruit... Les voisins dont ils faut se méfier, ceux qui ne sourient pas, qui se méfient, les réacs méchants... Les ordinaires.
Fusil.
La presse fait parfois écho de monstres ignobles que les jeux de ballon, le bruit horripilent au point qu'ils décrochent un fusil et tirent dans le tas.On en arrive là à force d'intolérance, de méchaceté, de mépris... Je suis un homme de musique, donc de silence, j'aime le silence...mais je sais aussi aimer le chant des oiseaux et les cris joyeux de jeunes gens qui bougent..
Garde-à-vous!
On peut évidemment imaginer un monde de silence avec des gamins au garde-à-vous... Sûr que chez Madame Bettancourt, il n'y a pas de gamins qui jouent au foot... Et qu'il n'y a pas de linge aux fenêtres. En attendant, moi, j'aime bien la joie de vivre et les gamins qui se marrent!
Envoi: Que ma joie demeure!