Jetons un oeil sur Silverstone

 

Tout-F1 revient sur la dixième manche de la saison. Le GP de Silverstone a été remporté par Mark Webber devant Lewis Hamilton et Nico Rosberg. Mais la victoire de l’australien est-elle le seul point à retenir du week-end de course ? Le F1 circus est arrivé à Silvertone avec des nouveautés en poche encore une fois. Plusieurs équipes ont continué de tester les évolutions apportées à Valence et d’autres ont installés de nouvelles améliorations. Mclaren par exemple, a changé sa monoplace. Comme les pilotes n’ont pas réussit à régler leur monoplace, les gris ont choisit de ne pas utiliser ces pièces pour les qualifications et la course. Ferrari arrive encore avec des installations performantes et espère enfin marquer le coup. Red Bull est confiante aussi. Un nouvel aileron avant est censé offrir de meilleurs résultats à l’équipe. Le circuit de Silverstone est historique. Non seulement il a faillit disparaître du calendrier mais en plus, la piste ancienne a été retravaillée afin de favoriser les dépassements. La nouvelle portion, bosselée, n’offre pas réellement d’opportunités pour doubler mais devient très difficile car la grosse bosse doit être prise avec précision pour ne pas partir dans le décor. En général à Silverstone, le temps est plutôt aléatoire … ce n’est pas comme ci l’Angleterre était réputée pour la pluie mais souvent à Silverstone, les pilotes doivent se battre avec des conditions climatique désastreuse. Cette année, il n’en fut rien. La pluie s’est un tout petit peu invitée mais en piste, elle ne chamboule pas la donne ! Souvenir, Souvenir Souvenez vous l’an passé, Sebastian Vettel avait remporté la course devant Mark Webber et Rubens Barrichello. Le départ de l'épreuve avait été donné sous un ciel très nuageux, un vent assez fort et une température fraîche. Cela n’a pas empêché Baby Schumi de réaliser son premier Hat-Trick de sa carrière. La course avait été relativement monotone… Red Bull donne des ailes ! Donne des aile..rons différents pour chacun des pilotes ! Sebastian Vettel a détruit son aileron avant nouveau lors des essais et comme Mark Webber ne l’utilisait pas, il a pris le sien. L’australien s’est donc retrouvé avec l’ancien aileron. Alors favoritisme entre les deux pilotes ou juste un choix ? Au départ, on ne sait pas trop. On imagine que Red Bull privilégie Sebastian Vettel au détriment de Mark Webber en lui offrant à lui seul une nouveauté. Plus tard, on apprendra qu’en fait l’australien ne voulait pas de cette amélioration qui ne jugeait pas utile. La différence entre les deux voitures est minime et au départ, Webber prend l’ascendant sur son coéquipier, qui part littéralement dans le décor après avoir fait patiner les pneus à l’extinction des feux sur le côté sale de la piste. A l’issue de la course, à la radio, après avoir bien mérité sa victoire, Webber lance un « pas si mal pour un deuxième pilote » qui fait froid dans le dos. Vettel était quant à lui bien remonté grâce à la Safety Car. Après une longue course d’attente en fond de grille, le pilote allemand a profité de l’intervention de la voiture de sécurité pour faire son petit bonhomme de chemin dans le trafic. La chance lui a enfin sourit… Finalement il termine 6e… Le bide Ferrari ! Auteur d’un excellent départ, au contraire de son coéquipier, Felipe Massa est capable de dépasser Fernando Alonso dès le premier virage. En effet, l’espagnol, sur le côté sale de la piste, patine. Son côté fougueux revient au galop et ne supporte pas que son coéquipier le double, il donne un coup d’aileron, Massa chute en dernière position, sa roue arrière gauche était totalement détruite, l’homme qui était 4e à ce moment là perd une nouvelle fois tout espoir de réaliser une grande course. Mais le brésilien ne s’avoue pas vaincu, comme à Montréal ou Valence, c’est une course de fond de grille pour fait de course qui l’attend. Massa attaque et cravache et double voiture sur voiture. Il n’a pas attendu qu’une voiture de sécurité apparaisse contrairement à Vettel et c’est le drame. A 20 tours de la fin, ces pneumatiques sont détruits, il n’avance plus et pire, roule sur des œufs, il est obligé de rentrer une nouvelle fois dans les stands, il était aux portes des points. Pour son coéquipier, la finalité de la course n’est pas bien meilleure. Fernando Alonso qui possédait pourtant une voiture capable de monter sur le podium réalise une manœuvre stupide et qui n’est pas digne d’un champion du monde. Il double Kubica en coupant la chicane et ne rend pas sa position. Il cravache, double un autre pilote et personne ne dit rien. Kubica s’offusque et demande aux commissaires de réagir. C’est chose faite ! Alonso écope d’une pénalité alors que Kubica abandonne. L’espagnol doit se rendre dans les stands et y faire un passage sans s’arrêter mais voilà, comme pour le punir pour les propos désobligeants qu’il a eu à l’égard de la FIA et des commissaires à valence et à l’encontre d’Hamilton, la voiture de sécurité monte en piste. Les règles de la Safety Car ont été changé exprès parce qu’Alonso s’est plaint et c’est lui qui en fait les frais. Il est contraint d’attendre que la voiture de sécurité rentre de nouveau au stand pour réaliser sa sanction. Il perd tout espoir de marquer de points et ressort bon dernier. Il cravache, mais en vain, il peine à double une Virgin ! Il décide de rentrer encore une fois, il chausse les gommes tendres et prouve à tout le monde que la Ferrari est capable de mieux, avec les pneus tendres et neufs et le réservoir vide, il souffle le meilleur tour en course que Felipe Massa avait lui-même réalisé quelques tours auparavant. Une chose est sûre, cette performance n’apporte pas de points ! Ferrari rentre bredouille à Maranello. Zoom Sur … Jenson Button … Le champion du monde en titre a démontré qu’il méritait son sacre. A Silverstone devant son public, il a été capable de gagner 10 places … Pourtant auteur d’une qualification très médiocre puisqu’il partira de la 14e place, Jenson Button a été en mesure de terminer au pied du podium. Certes, certaines personnes devant lui ont abandonné ou ont été sanctionné mais néanmoins, une fois de plus, le britannique a été capable de sortir son épingle du jeu et à rester dans le groupe de tête… Chapeau bas au champion du monde 2009 ! A noter l’excellente performance de Nico Rosberg qui est parvenu à monter sur la troisième marche du podium. Il devance une fois de plus son coéquipier, Michael Schumacher qui marque quand même des points. En tous cas, le podium est possible pour Mercedes Gp et le kaiser va tout donner en Allemagne pour être à la hauteur de son jeune rival. Autre petit point, Renault ne termine pas dans le Top 10 pour une fois. Problème sur la voiture de Kubica et un autre souci sur celle de Petrov qui, alors qu’il était dans les points, a dû rentrer aux stands… Dommage… Prochain constat en Allemagne les 23, 24 et 25 Juillet ! Sabrina Beaudoin