On le sait bien, la réputation du fondateur de Facebook Mark Zuckerberg n'est pas vraiment exemplaire. Il y a quelques mois, le site Business Insider avait même révélé quelques informations très compromettantes : Il aurait «volé» le code source d'un autre projet de réseau social "ConnectU" sur lequel il était censé travailler avec des collègues pour ainsi concevoir Facebook en parallèle. Plusieurs de ses anciens collègues sont d'ailleurs en procès avec lui. Aujourd'hui on apprend que c'est un certain Paul Céglia qui lui réclame tout de même 84% des parts de Facebook.
Le 28 avril 2003, Mark Zuckenberg aurait signé un contrat de 1000 dollars contre lequel il devait développer le site "TheFaceBook". De plus il bénéficiait de 50% de part du site moins 1% par jour de retard. Au final 16% à cause de ses 34 jours de retard. Le 4 Février 2004, Facebook est opérationnel pour le publique.
On peut comprendre le poids que peut prendre cette affaire étant donné la valeur du site : en Mai dernier, Facebook était estimé à plus de 22 milliards de dollars. On peut alors se demander si la réclamation de Paul Céglia, déjà connu pour une affaire d'escroquerie de plus de 200.000 dollars, est fondée. Le 30 Juin 2010, Facebook et son patron dépose une plainte devant une juridiction locale qui est ensuite transférée à la justice fédérale. Le porte parole du groupe déclare «Nous pensons que ces poursuites sont totalement dénuées de tout fondement et nous les combattrons vigoureusement».
La justice doit donc établir si ce contrat a bien été passé et signé par Zuckerberg. Même si c'est le cas la plainte pourrait être trop tardive. En effet concernant les infractions de copyright la durée est d'environ 3 ans. Cependant, en théorie, si l'accord s'avère véridique, un tribunal pourrait en faire respecter les termes.