C'est un classique du genre : définir un univers cinématographique en 26 lettres.
J'ai mis un bout de temps à bâtir cette liste. J'espère que vous serez nombreux à poster votre propre liste.
Je taguerai la plupart d'entre vous pour vous sondez.
Il s'agit d'un tout. Cela peut être des films, des acteurs, des réalisateurs, des auteurs.
Agatha Christie : l'auteur que je vénère par dessus tout. La quasi intégralité des films ou téléfilms issus de ses oeuvres sont d'incontestables réussites.
Baskerville (Guillaume) et un chien légendaire.
Conan le cimmérien. Un personnage de légende pour un premier film référence.
Dark Knight (the) : une réussite de poids. Un sans faute artistique, scénaristique et d'interprétation.
Ed Wood : en un long métrage, Tim Burton a réhabilité un génie pour les uns, barge pour les autres.
Fantômas : le personnage modernisé par André Hunebelle appartient à la saga qui a littéralement bercé mon enfance. Éternel cinéma du dimanche soir.
Goonies (the) : chaque garçon ou fille a rêvé en secret d'appartenir à la bande de Mickey, Data, Choco, Bagou, Stéph et consorts. Je n'ai pas échappé à la règle.
Hayao Miyazaki : véritable magicien de l'image et poète de nos rêves les plus fous. Avec lui j'ai redécouvert le cinéma d'animation.
Indiana Jones : 4 films, 2 réussites, 1 opus mi figue mi raisin et 1 plantage total. Mais un personnage incontournable de ces 30 dernières années.
Jason Voorhees : forcément. Il tue, tranche, décapite, arrache, tout ça le sourire aux lèvres si j'ose dire.
Kick-Ass : l'une des très grosses révélations cinématographiques de 2010 et de la décennie écoulée. Un film hors du commun et carrément jouissif.
Là-Haut : un sommet d'émotion, de poésie, de féerie des images et de travail de longue haleine.
Morse (Låt den rätte komma in) : l'une des plus grandes émotions cinématographiques de mon existence. Je ne savais qu'une oeuvre pouvait me remuer à ce point là.
Neill Blomkamp : 30 ans à peine et déjà un immense succès populaire et d'estime à son actif. Un metteur en scène de la jeune génération dont l'avenir est pavé d'or s'il ne vend pas son âme au plus offrant.
Orient Express : un train mythique qui a servi de cadre à l'une des plus célèbres enquêtes policières de l'histoire de la littérature. Le film est l'une des adaptations les plus réussies (la meilleure) de la Reine du Crime (voir plus haut).
Parrain (Le) : Coppola a fixé pour des lustres l'image traditionnelle du chef de famille dans nos esprits.
Quentin Tarrantino : un metteur en scène qui a mis un coup de pied au cul du cinéma mondial. Des films inclassables et surtout incontournables. Qu'on aime ou pas le bonhomme, son oeuvre restera gravée dans la pierre.
Rambo (John) : autre personnage phare de la culture nord américaine. Et surtout un long métrage qui a fait évoluer les mentalités sur le sort des soldats U.S au Vietnam.
Star Wars : la saga culte de ces 50 dernières années. Certains regretteront les rajouts technologiques et l'exploitation jusqu'à la corde de licences en tout genre, mais moi je retiendrais avant tout un univers extraordinaire et 6 longs métrages de très grande qualité.
Terminator : à 30 ans, James Cameron a bouleversé le 7ème art contemporain en 1984 avec un film remarquablement bien mis en scène et crédible sur le plan de l'histoire. Même si certains effets spéciaux semblent par moment obsolètes (je dis cela avec beaucoup de respect, celui du fan), il est indéniable d'affirmer qu'il existe un avant et un après.
Usual Suspects (The) : Bryan Singer a réalisé l'un des meilleurs thrillers de l'histoire du cinéma. Des personnages d'anthologie pour un film puzzle événement.
V pour Vendetta : un long métrage énorme à la hauteur d'un comic cultissime.
Walter Hill : l'un de mes réalisateurs préférés. Dommage que ses plus grands succès commencent par dater.
X. Une lettre toute seule pour un genre particulier. Une industrie reconnue et lucrative dans certains pays, un infamie
marginale chez nous.
Yakuza. Un film culte de Sydney Pollack qui a influencé bien des oeuvres postérieures. A voir sans modération.
Zombie : oeuvre majeure du cinéma d'horreur. Bien souvent copiée mais jamais égalée. Un Romero...pur jus.
En écrivant cette chronique j'ai eu des milliards de regrets (Alien pour A, Michael Myers pour M, Skynet pour S par exemple) mais j'ai du faire des choix draconiens.